Deux hommes ont été mis en examen et placés en détention provisoire après le cambriolage du domicile parisien du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Francois Hollande et Julie Gayet. L’intervention rapide des policiers a limité les dégâts matériels, tandis que l’enquête, menée par la police judiciaire, s’est rapidement orientée vers une opération en bande organisée.

Le parquet de Paris a annoncé ce lundi 1er décembre la mise en examen et l’écrou de deux hommes soupçonnés d’avoir participé au cambriolage du domicile de l’ancien président François Hollande et de l’actrice et productrice Julie Gayet. Les faits remontent au 22 novembre, une date qui a immédiatement mobilisé le deuxième district de police judiciaire, saisi pour vol en bande organisée. Les enquêteurs ont identifié et interpellé deux suspects âgés de trente ans, nés respectivement en décembre 1994 et février 1995 en Algérie, selon les précisions du parquet.

Les deux hommes ont été présentés à un juge d’instruction avant d’être placés en détention provisoire le 28 novembre. Les circonstances exactes de l’effraction restent confidentielles, mais l’entourage de l’ancien chef de l’État a indiqué que « le cambriolage a eu peu de conséquences grâce à l’intervention des policiers », soulignant la célérité et l’efficacité des forces de l’ordre qui ont rapidement sécurisé les lieux.

L’enquête se poursuit afin de déterminer le rôle précis de chacun, d’éclairer les motivations du groupe et de vérifier l’existence d’éventuelles complicités.

Si les pertes matérielles auraient été limitées, la procédure suit désormais son cours. Les investigations se concentrent sur la traçabilité des objets retrouvés et sur les déplacements antérieurs des suspects, dans l’hypothèse d’autres faits similaires commis dans la capitale.

Sources :
Le Monde – lien