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Photo : compte X de Miguel Perez Pirela.

Blocus pétrolier contre le Venezuela : Miguel Pérez Pirela dénonce une escalade illégale des États-Unis

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Le politologue vénézuélien Miguel Pérez Pirela a lancé hier une alerte internationale sur ses réseaux scoxiaux après l’annonce faites la veille par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump d’un blocus pétrolier total contre le Venezuela. Selon lui, cette décision unilatérale constitue une nouvelle violation du droit international et s’inscrit dans une stratégie de pression économique et géopolitique visant directement le peuple vénézuélien et les ressources stratégiques du pays.

Dans sa déclaration, Miguel Pérez Pirela affirme que le président américain a décrété ce blocus en invoquant des arguments qu’il juge sans lien avec la réalité. Donald Trump aurait notamment affirmé que le Venezuela disposerait, au large de ses côtes, de la plus grande flotte militaire jamais vue en Amérique du Sud, une affirmation qualifiée de totalement infondée par le politologue.

Selon lui, Washington conditionnerait la levée du blocus à la restitution de ce que Trump désigne comme « son pétrole » et « ses terres », une rhétorique perçue comme une négation explicite de la souveraineté vénézuélienne.

Terrorisme, narcotrafic et migration : un amalgame contesté

Miguel Pérez Pirela dénonce également un discours qu’il qualifie de délirant, mêlant terrorisme, narcotrafic, soi-disant narcoterrorisme et migration. Il estime que cet amalgame sert avant tout à justifier une politique de coercition économique renforcée contre Caracas.

Pour le politologue, ces accusations répétées s’inscrivent dans une stratégie classique de criminalisation d’un État afin de légitimer des sanctions ou des actions contraires au droit international.

Une offensive géopolitique pour le contrôle des ressources

Au cœur de la dénonciation figure la question des ressources naturelles du Venezuela. Miguel Pérez Pirela affirme que cette escalade vise directement les immenses richesses du pays, notamment : les plus grandes réserves de pétrole au monde, des réserves de gaz parmi les plus importantes de la planète, des ressources en eau stratégiques, des minerais précieux et des terres rares, un littoral caribéen à forte valeur géopolitique. Selon lui, le gouvernement américain aurait désormais abandonné toute ambiguïté et agirait ouvertement pour obtenir le contrôle de ces ressources.

Une violation du droit international selon le politologue

Miguel Pérez Pirela considère que ce blocus constitue une nouvelle « ligne rouge » franchie par les États-Unis. Il estime que cette décision contrevient au droit commercial international, au droit international public et à l’ensemble des normes juridiques régissant les relations entre États.

Il parle d’une agression prolongée, aggravée et croissante contre le peuple vénézuélien, qui subirait directement les conséquences économiques et sociales de ces mesures.

Un appel aux peuples du monde

Miguel Pérez Pirela appelle les peuples du monde à se mobiliser et à élever la voix contre ce qu’il qualifie de nouvelle agression. Il insiste sur la nécessité d’une réaction internationale face à une politique qu’il juge dangereuse pour la stabilité régionale et pour l’ordre international.

Un nouvel épisode de tensions entre Washington et Caracas

Cette déclaration s’inscrit dans un contexte de tensions persistantes entre les États-Unis et le Venezuela, marquées depuis plusieurs années par des sanctions économiques, des restrictions commerciales et des accusations politiques réciproques. L’annonce d’un blocus pétrolier total, si elle se confirme, pourrait avoir des répercussions majeures sur les marchés énergétiques et sur la situation humanitaire dans le pays.

Pour Miguel Pérez Pirela, cet épisode marque une étape supplémentaire dans une stratégie de confrontation directe, désormais assumée, entre Washington et Caracas.

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