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Florian Philippot et Philippe Devilliers. Image : Capture d'écran compte X de Florian Philippot.

Assises de la souveraineté : Philippe de Villiers appelle à « tout ramener à Paris » face à Bruxelles

Lors des Assises de la souveraineté organisées ce week-end à Arras par les Patriotes, Philippe de Villiers interviewé par Florian Philippot a livré une définition tranchée de la souveraineté nationale. Opposé à l’Union européenne, il plaide pour un retour complet des compétences régaliennes à la France.

Aux Assises de la souveraineté à Arras, organisées par Florian Philippot, l’ancien député européen et fondateur du Puy du Fou, Philippe de Villiers, a livré un plaidoyer sans concession en faveur de la souveraineté nationale. Selon lui, le véritable clivage politique du XXIe siècle n’oppose plus la gauche et la droite, mais les défenseurs de la souveraineté française aux partisans d’une souveraineté européenne.

Rappelant la définition des constitutionnalistes, il décrit la souveraineté comme « la compétence, c’est-à-dire qu’il n’y a rien au-dessus ». Une idée qu’il attribue également au général de Gaulle, pour qui démocratie et souveraineté nationale allaient de pair. « On ne peut pas être à moitié souverain, comme une femme ne peut pas être à moitié enceinte », affirme-t-il en citant Marie-France Garaud, ancienne conseillère politique gaulliste.

Pour Philippe de Villiers, la souveraineté repose sur quatre piliers : le contrôle de la monnaie, de la justice, de la loi et de la décision de faire la guerre. Or, selon lui, ces compétences régaliennes auraient été transférées à Bruxelles, entre les mains d’« une oligarchie non élue mais coptée », éloignée du peuple et des choix démocratiques. « Quand le pouvoir n’a plus le pouvoir, il ne peut plus rien pour vous », a-t-il résumé.

L’ancien président du conseil général de Vendée appelle donc à un recentrage total : « Tout ramener à Paris. Tout ramener en France. La politique migratoire, la politique agricole, économique, industrielle… tout doit revenir. » Sa vision de la politique s’ancre dans un modèle protectionniste, tourné vers « des exploitations familiales, des petites entreprises qui vivent bien, avec un marché protégé », loin de ce qu’il dénonce comme la dérive consumériste d’élites européennes privilégiant les importations à bas coût.

Philippe de Villiers met en garde contre un « monde reféodalisé », dominé par des « cascades d’allégeances privées » et piloté par « l’État profond de Bruxelles », en complicité avec un « État profond à la française ». La solution qu’il propose est radicale : « Un grand coup de pied dans la fourmilière, on ramène la souveraineté à Paris. »

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