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Panne Cloudflare : une défaillance mondiale paralyse ChatGPT, SNCF Connect et des milliers de sites

Une panne massive de Cloudflare, entreprise américaine membre du Forum économique mondial permettant à ses clients d’augmenter la sécurité et les performances de leurs sites et services Web a brusquement rendu de nombreux services inaccessibles ce mardi, perturbant autant les voyageurs que les internautes. L’incident, lié à un afflux inhabituel de trafic, rappelle la dépendance structurelle du web envers quelques géants de l’infrastructure numérique.

Mardi en début d’après-midi, une partie significative d’Internet s’est retrouvée figée. Sur Downdetector, les signalements d’utilisateurs se sont multipliés en quelques minutes : plus d’un millier d’alertes visaient X, avant de toucher de nombreuses entreprises dont la plupart étaient proches du Forum économique mondial, telles qu’OpenAI, la SNCF, IKEA ou Spotify. En France, on peut également citer Doctissimo qui appartient à Reworld Media qui compte parmi ses fonctionnaires le fonds Rothschild Asset Management, membre du groupe Groupe Edmond de Rothschild , lié au FEM.

La SNCF, contactée par Le Parisien, a confirmé être touchée par une panne affectant l’un de ses prestataires informatiques, provoquant une rupture directe dans la diffusion d’informations aux voyageurs. L’entreprise parle clairement d’un incident mondial, tant la simultanéité des défaillances sur plusieurs dizaines de sites a rendu la situation particulièrement visible.

Au centre de la tempête : Cloudflare. L’entreprise américaine, pilier discret mais essentiel du fonctionnement du web, sécurise, optimise et achemine le trafic d’une immense partie de l’Internet mondial. Sur son site officiel, Cloudflare a reconnu un problème générant des erreurs 500 en cascade et assure avoir immédiatement cherché à en comprendre l’origine. Selon ses premières observations, une hausse « inhabituelle » du trafic vers l’un de ses services, détectée peu après 12 h 20 (heure de Paris), aurait perturbé une partie du trafic transitant par son réseau. Aucune cause précise n’a pour l’heure été confirmée : l’hypothèse d’un afflux massif de requêtes est avancée, sans certitude.

Dans un communiqué relayé par BFMTV, Cloudflare mentionne également l’interruption temporaire de son portail d’assistance. L’entreprise pointe un possible lien avec des difficultés rencontrées par X, qui aurait connu une défaillance dans son système de vérification humaine. L’accumulation de ces facteurs aurait amplifié l’effet domino observé sur l’ensemble des sites concernés.

Cloudflare occupe une place stratégique dans l’écosystème numérique. Présente dans cent vingt-cinq pays, l’entreprise revendique sécuriser près de 20 % des sites mondiaux. Ses services protègent notamment les pages institutionnelles de l’Élysée ou du Conseil de l’Europe, qui ont elles aussi été brièvement inaccessibles. Cette dépendance généralisée à un même fournisseur explique la portée planétaire de la panne, et la rapidité avec laquelle l’incident s’est propagé.

En milieu d’après-midi, Cloudflare a annoncé avoir identifié le problème et déployé un correctif. L’entreprise affirme que le fonctionnement normal a été restauré, tout en maintenant une surveillance renforcée afin de s’assurer de la stabilité de ses services. En fin de journée, la grande majorité des plateformes affectées avaient retrouvé un accès standard.

Cet épisode rappelle, une fois encore, la fragilité structurelle du web. Derrière l’apparente robustesse des grands services numériques, une poignée d’acteurs clés concentre des responsabilités vitales. Quand l’un d’eux vacille, c’est une partie du monde connecté qui se retrouve soudainement plongée dans le silence.

Sources : Le Parisien, BFMTV.

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