Washington a annoncé une nouvelle campagne militaire, baptisée Operation Southern Spear, visant les réseaux de trafiquants de drogue qualifiés de « narco-terroristes » par le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth. Cette initiative marque un tournant stratégique dans la politique américaine de sécurité régionale, avec une possible invasion du Venezuela.
Les États-Unis ont lancé une nouvelle opération militaire d’envergure dans l’hémisphère occidental, baptisée Operation Southern Spear. Selon le secrétaire à la Guerre Pete Hegseth, cette mission, dirigée par la Joint Task Force Southern Spear et le U.S. Southern Command (SOUTHCOM), a pour objectif de « défendre la patrie » et d’« éliminer les narco-terroristes de notre hémisphère ».
Peu d’informations ont été rendues publiques sur l’ampleur ou les cibles précises de cette opération. L’annonce intervient alors que le président et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a récemment été informé de plusieurs options militaires impliquant le Venezuela, pays inclus dans la zone de responsabilité du SOUTHCOM.
Depuis septembre, l’armée américaine aurait mené une vingtaine de frappes dans les Caraïbes et le Pacifique Est, ciblant des embarcations liées au trafic de stupéfiants. Selon des chiffres officiels, ces actions auraient causé la mort de plus de 80 individus. Plusieurs de ces frappes auraient eu lieu au large des côtes vénézuéliennes, d’autres dans les eaux du Pacifique près du Mexique et de la Colombie. Les autorités américaines affirment que les cibles opéraient dans les eaux internationales et représentaient une menace maritime directe.
Parallèlement, Washington a déployé des moyens navals et aériens supplémentaires dans la région, tandis que Caracas aurait mobilisé ses propres forces armées en réaction. D’après des sources proches du Pentagone, le président Trump aurait été briefé sur des scénarios militaires élargis visant des forces supposément liées au régime de Nicolás Maduro.
Cette montée en puissance s’inscrit dans une campagne plus large, initiée par l’administration américaine, qui accuse Maduro d’implication dans le trafic de drogue. Le dirigeant vénézuélien est en effet visé par plusieurs actes d’accusation aux États-Unis, l’associant au Cartel de los Soles et au groupe criminel vénézuélien Tren de Aragua.
Cette opération, présentée comme un effort pour protéger le territoire américain contre l’entrée de stupéfiants, marque un nouveau chapitre dans la militarisation de la lutte antidrogue dans la région. À moins que les Etats-Unis ne lorgnent sur les gigantesques réserves de pétrole du Vénézuela.
Sources : bnonews.
