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Image : Capture d'écran compte X de Johnny Maga.

Trump : une mise en scène parfumée lors de la visite du président syrien à Washington

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Lors de la visite officielle d’Ahmad al-Chareh à Washington, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial Donald Trump a surpris son homologue syrien en l’aspergeant de sa propre eau de Cologne, « Victory 45-47 ». Une séquence filmée et diffusée sur les réseaux sociaux, où le président américain improvise un geste diplomatique pour le moins déroutant, ponctué d’une remarque qui fait déjà débat.

La tradition diplomatique veut que l’on offre un présent symbolique à un chef d’État étranger. Lundi 10 novembre, à Washington, Donald Trump a néanmoins choisi une approche plus flamboyante face à Ahmad al-Chareh, président syrien en visite officielle. Dans une vidéo largement relayée sur les réseaux sociaux, on aperçoit le président américain saisir un flacon d’eau de Cologne baptisée « Victory 45-47 », sa propre création commerciale, avant d’en asperger personnellement son invité. Le nom du parfum, référence explicite à ses deux victoires électorales, s’affiche en filigrane de la scène.

On voit Donald Trump tendre le bras vers le cou d’un Ahmad al-Chareh visiblement un peu embarrassé, puis replacer avec soin le capuchon de la bouteille, sculpté sous la forme d’un homme en costume. Le socle, gravé de la signature du Républicain, parachève cette mise en scène à la frontière du marketing politique et du geste protocolaire. « C’est le meilleur parfum », lance Trump aux membres de la délégation syrienne, sûr de son effet, presque comme s’il faisait la promotion d’un produit en direct.

La séquence, déjà singulière, prend un tournant plus inattendu lorsque Trump désigne un second flacon destiné, selon lui, à « la femme » du président syrien. Il enchaîne alors avec une question : « Combien de femmes avez-vous ? Une ? » Ahmad al-Chareh répond en riant qu’il n’en a qu’une, réponse à laquelle Trump rétorque, mi-taquin, mi-désinvolte : « Je ne sais jamais avec vous, les gars. » Une remarque qui fait depuis débat, certains y voyant un trait d’humour déplacé jouant sur des stéréotypes, tandis que les soutiens du président américain assurent qu’il s’agit d’une simple plaisanterie.

J.D. Vance, vice-président des États-Unis et habitué des conférence du groupe Bilderberg a même salué la scène lors de la conférence « Make America Healthy Again », soulignant avec emphase le « sens du timing comique » de Donald Trump. Selon lui, « il y a beaucoup d’humour au gouvernement », une manière de défendre une pratique diplomatique qui semble désormais osciller entre folklore personnalisé, communication politique et improvisation totale.

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