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Photo : @James Gathany

Chikungunya : un cas autochtone détecté à Meyzieu, le premier dans le Rhône en 2025

Un cas de chikungunya autochtone a été confirmé à Meyzieu, dans le Rhône, à la fin du mois d’octobre. Il s’agit du premier cas enregistré cette année dans le département, selon Santé publique France. L’épisode est désormais clos, mais il rappelle la vigilance nécessaire face au moustique tigre, vecteur du virus.

Un cas de chikungunya transmis localement a été détecté à Meyzieu, dans le Rhône, le 25 octobre dernier, a indiqué Santé publique France (SpF) dans son dernier bulletin sur les arboviroses, publié le 5 novembre. Ce cas, qualifié de « détecté tardivement », concernait une personne ayant présenté les premiers symptômes dès le 8 septembre. L’agence précise que l’épisode est désormais clos.

Selon l’Agence régionale de santé (ARS) Auvergne Rhône-Alpes, « la personne n’était plus virémique depuis plus d’un mois et la période de surveillance du moustique tigre arrivait à sa fin ». Dans ces conditions, aucun traitement de lutte antivectorielle (LAV) n’a été jugé nécessaire. Le moustique tigre, présent dans la quasi-totalité du territoire métropolitain, reste néanmoins un vecteur redouté de plusieurs maladies tropicales comme la dengue, le chikungunya et le Zika.

Le cas de Meyzieu est le seul recensé cette saison dans le département du Rhône. À l’échelle régionale, sept épisodes de transmission autochtone de chikungunya et deux de dengue ont été identifiés au 4 novembre 2025. Un autre cas de chikungunya a été confirmé sans que le lieu exact de contamination ait pu être établi.

L’Isère reste le département le plus touché par le virus cette année, avec notamment un foyer majeur à Eybens, où 37 cas ont été enregistrés entre le 31 juillet et le 19 septembre, et un foyer encore actif à Varces, comptant quatre cas.

Depuis le début de l’année, 163 cas importés de chikungunya, 154 cas de dengue et deux cas de Zika ont par ailleurs été recensés en Auvergne Rhône-Alpes. Ces infections concernent majoritairement des voyageurs revenant d’Outre-mer, confirmant la circulation persistante des arbovirus dans ces territoires et la nécessité d’une surveillance renforcée à l’approche de chaque été.

Sources :
[Le Progrès] – Article du 7 novembre 2025 – https://www.leprogres.fr
[Santé publique France] – Bulletin hebdomadaire sur les arboviroses, publié le 5 novembre 2025 – https://www.santepubliquefrance.fr

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