Lors d’une audition devant la Commission de surveillance et de responsabilité de la Chambre des représentants des États-Unis qui s’est déroulée le 3 juin 2024, l’ancien directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses (NIAID), mais aussi contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr Anthony Fauci, a admis qu’il n’existait aucune donnée scientifique solide pour justifier la règle de distanciation sociale de deux mètres mise en place durant la pandémie de COVID-19.
Cette déclaration surprenante vient près de quatre ans après que des mesures strictes de distanciation sociale ont été instaurées dans tout le pays, affectant des millions de vies. Selon Fauci, cette recommandation n’était pas basée sur des essais cliniques ou des recherches rigoureuses, mais plutôt sur une estimation de ce qui pourrait freiner la propagation du virus. Il a précisé que « cela avait peu à voir avec moi, puisque je n’ai pas fait cette recommandation », ajoutant qu’il n’y avait « aucune science derrière cela », confirmant que la règle n’avait pas été validée par des données solides ou des études spécifiques. Il était pourtant intervenu à la télévision le 4 avril 2020, pour annoncer ces recommandations en déclarant : « C’est notre outil le plus important ».
Une décision lourde de conséquences
Cette révélation est d’autant plus choquante que les mesures de distanciation sociale, initialement présentées comme un moyen crucial de lutter contre la propagation du virus, ont eu un impact considérable sur les activités économiques, les écoles, les entreprises, ainsi que sur la vie sociale et mentale de millions d’Américains. La distanciation sociale a notamment été appliquée dans les écoles, les lieux publics et les entreprises, conduisant à des fermetures prolongées et à un isolement social sans précédent.
Les États-Unis, sous la pression des autorités sanitaires et de Fauci lui-même, ont adopté des mesures drastiques pour limiter les contacts physiques et freiner la propagation du virus, même si les scientifiques ont plus tard reconnu que ces décisions manquaient de fondements solides. Cette admission de Fauci confirme ce que certains critiques affirmaient depuis longtemps : les restrictions imposées étaient plus des hypothèses que des mesures basées sur des preuves scientifiques.
Un bilan humain et économique
La distanciation sociale, combinée à d’autres mesures comme le port du masque et les confinements, a perturbé le tissu social américain. Les fermetures d’écoles ont notamment eu des conséquences dévastatrices sur l’éducation des enfants, en particulier dans les zones défavorisées. De nombreux élèves ont pris un retard considérable en matière d’apprentissage, certains accumulant jusqu’à deux décennies de retard scolaire. Les adolescents, quant à eux, ont vu une augmentation inquiétante de l’anxiété et de la dépression due à l’isolement social.
Sur le plan économique, les petites entreprises ont subi des pertes colossales, et de nombreuses familles ont été touchées par les fermetures d’entreprises et la réduction des interactions sociales.
Une erreur reconnue trop tard
Pour beaucoup, cette confession arrive trop tard. Le fait que les directives qui ont modelé la réponse américaine à la pandémie n’étaient pas fondées sur des données scientifiques solides suscite des interrogations sur la manière dont ces décisions ont été prises et communiquées. Nombreux sont ceux qui se demandent aujourd’hui si une approche plus nuancée et plus flexible aurait pu être adoptée, évitant ainsi des conséquences aussi dramatiques.
Les propos de Fauci, lors de son témoignage, confirment les craintes de nombreux critiques qui, dès 2020, s’interrogeaient sur la rigidité des mesures mises en place. Sur FoxNews, le conseiller scientifique de la chaine, Marc Siegel, qui s’était montré sceptique durant la crise sanitaire sur les mesures de distanciations sociales, a expliqué que cette mesure avait bien une origine : » la pandémie de grippe de 1918 « . « À l’époque, des mesures de distanciation avaient été efficaces à St. Louis et dans l’État de Washington pour limiter la propagation du virus, qui se transmettait par de grosses gouttelettes ». Cependant, selon Spiegel, les deux virus sont très différents et les scientifiques savaient dès février 2020 que la COVID-19 était bien plus transmissible, notamment à travers l’air ambiant, rendant la distanciation sociale moins efficace. Il a critiqué le Dr Anthony Fauci pour avoir continué à promouvoir des mesures qui ne reposaient pas sur des preuves scientifiques adaptées à la situation de la COVID-19, créant ainsi une confusion. Spiegel souligne également les effets collatéraux de ces mesures, notamment sur l’apprentissage des enfants, un problème qui, selon lui, a été négligé jusqu’à ce que le New York Times en parle trois ans plus tard.
Une nécessité de reconsidérer la gestion de crises sanitaires
Cette révélation soulève des questions importantes sur la gestion des crises sanitaires, puisque l’OMS du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Tedros Adhanom Ghebreyesus, est en train de se réformer au pas de charge avec un traité sur les pandémies et la réforme du Règlement sanitaire Internationale, entre autre. La pandémie de COVID-19 a montré la nécessité d’une transparence accrue et d’une communication claire basée sur des preuves solides, ce qui ne semble pas avoir été le cas. L’ancien premier ministre britannique et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Rishi Sunak, avait déjà indiqué au Télégraph, avant de prendre les manettes du pays, que les décisions du conseil scientifique mis en place en Grande Bretagne durant la pandémie, se baisaient plus sur la politique que sur la science.