Le vendredi 5 juillet, le Premier ministre slovaque Robert Fico qui s’oppose à soutenir l’Ukraine et dénonce le « belicisme » des autres dirigeants européens a prononcé son premier discours public depuis l’attentat dont il a été victime le 15 mai dernier. Lors de cette intervention, il a salué l’initiative du premier ministre hongrois et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Viktor Orban, qui s’était rendu à Moscou le même jour, en dépit des objections des autres dirigeants de l’Union européenne.
Presque deux mois après avoir été gravement blessé par balles, Robert Fico est réapparu en public à Bratislava pour célébrer les racines chrétiennes et slaves de la Slovaquie. Dans son discours, il a exprimé son admiration pour Viktor Orban, qui avait visité Kiev et Moscou. « Je tiens à exprimer mon admiration au Premier ministre hongrois pour s’être rendu à Kiev et à Moscou sans hésiter, » a déclaré Fico, relayé par la Deutsche Welle. « Si mon état de santé m’avait permis d’y aller, j’aurais aimé me joindre à lui », a-t-il ajouté.
Une visite controversée
Le voyage de Viktor Orban en Russie a suscité une vive polémique parmi les autres dirigeants européens. En tant que président en exercice du Conseil de l’Union européenne, cette visite pouvait être perçue comme un signe d’ouverture du bloc vis-à-vis de Vladimir Poutine. Cependant, de nombreux leaders européens ont rapidement désavoué cette initiative, soulignant qu’elle ne représentait pas la position officielle de l’UE.
Le soutien de Fico à Orban
Malgré les critiques, Orban a trouvé un soutien de taille en la personne de Robert Fico, qui s’oppose à soutenir l’Ukraine et s’oppose au « belicisme » des autres dirigeants européens.
Implications pour l’Union Européenne
Fico semble prêt à s’aligner avec Orban, qui travaille à la création d’un nouveau groupe d’extrême droite au Parlement européen. Les députés du parti Smer, actuellement suspendus du groupe socialiste et siégeant parmi les non-inscrits, pourraient être tentés de rejoindre ce nouveau groupe.
