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Image : @Dall E X X-Pression Média

Star Wars se wokise-t-il ? 

Inclusion et cinéma font souvent la paire. Alors que Hollywood a déjà pu promouvoir le progressisme dans ses grandes licences, la nouvelle série Star Wars ne déroge pas à la règle. Un univers cinématographique si engagé que cela ? 

Disponible depuis le 4 juin sur la plateforme de streaming Disney+, “Star Wars The Acolyte” est une série antérieure à l’intrigue des films Star Wars. On y découvre une pléthore de nouveaux personnages. Réalisée par Leslye Headland, la série ambitionne de marquer un renouveau en explorant une période de l’histoire de l’intrigue dans laquelle aucune autre œuvre ne figure déjà. “Le nouveau Star Wars est le plus gay !”. C’est ce que déclare donc Leslye Headland en interview, alors que l’actrice Amandla Stenberg rajoute que le personnage “R2-D2 est gay” lui aussi. Cette dernière incarne dans la série deux sœurs jumelles, Osha et Mae, dont les Mères se sont fait exécuter. Une comédienne au parcours intéressant puisqu’elle a joué dans des publicités pour le groupe Boeing, ou encore pour MacDonald’s, tous deux membres du Forum économique mondial. Amandla Stenberg et Leslye Headland ont toutes deux déjà effectuées leur coming-out par le passé.

Déjà woke depuis le rachat de Disney ?

Racheté pour 4 milliards de dollars en 2012, Lucasfilms la société de production de la franchise Star Wars appartient désormais à Disney, qui est aussi affilié au FEM. Créée en 1923 par Walt Disney dont l’appartenance à la Franc-Maçonnerie est un secret de polichinelle, Disney est le symbole du cinéma hyper-capitaliste et apparait comme le visage des grandes productions Hollywoodiennes. Au box-office, la dernière trilogie Star Wars a rapporté plus de 4 milliards de dollars dans le monde, soit une somme équivalente à celle de son rachat il y a maintenant 12 ans. Un succès commercial, mais des fans déçus dans la majorité et des engagements idéologiques remarqués. L’une des critiques majeures de la nouvelle trilogie réside la diversité accrue parmi les personnages principaux. Dans « Le Réveil de la Force« , Daisy Ridley incarne Rey, une héroïne féminine centrale, tandis que John Boyega joue Finn, un ancien stormtrooper noir. Oscar Isaac interprète Poe Dameron, un pilote rebelle d’origine latino. Cette diversité ethnique et de genre marque une rupture nette avec la trilogie originale, dominée par des hommes blancs. Une particularité moins critiquable que lorsque les productions américaines de cinéma font jouer des personnages historiques à des acteurs ne possédant aucune caractéristique physique pertinente pour le rôle.

L’avenir de Star Wars confié au FEM

Alors que Star Wars est une licence ayant débuté en 1977, son futur semble encore radieux d’un point de vue business. Trois trilogies, près d’une dizaine de saisons de séries, des comics, produits dérivés et goodies en sommet des ventes : l’économie de Star Wars est pérenne. Une nouvelle vague de films devrait ainsi paraître dans les années à venir. Sharmeen Obaid-Chinoy, une réalisatrice pakistanaise, a été choisie pour diriger les prochaines aventures se déroulant dans une galaxie lointaine, très lointaine. première femme à la tête d’un blockbuster de la licence, souhaite rendre “les hommes gênés”, devant ses prochains films. Très féministe, la cinéaste est une contributrice à l’agenda 2030 du Forum Économique Mondial. Le décor est planté.

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