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Le commissaire européen, Wopke Hoekstra et le premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte , lors de la réunion du groupe Bilderberg à Madrid. Photo : compte X de Charlie Skelton.

L’inquiétante édition 2024 de la réunion du groupe Bilderberg sur le « futur de la guerre »

Le sommet annuel du groupe Bilderberg, qui fêtait cette année ses 70 ans, s’est terminé ce 2 juin à Madrid. Le thème principal de cette édition 2024 le « futur de la guerre », est particulièrement inquiétant à l’heure où plusieurs conflits majeurs secouent le globe, de l’Ukraine à Gaza. Les autres thèmes discutés étaient le réchauffement climatique et l’Intelligence artificielle, qui était le sujet principal de Davos 2024, témoignant des liens forts qui unissent ses deux réunions annuelles informelless réunissant les puissants de ce monde.

Peux de médias sont revenus sur cette rencontre réunissant l’élite mondiale, à l’exception de quelques rares médias mainstream, comme le Guardian au Royaume-uni, CNBC aux Etats-unis et Marianne en France. Pourtant les thèmes évoqués, devraient attirer l’attention, à commencer par son thème principal. Selon The Guardian, « Cette rencontre, controversée et secrète », « continue de provoquer des réactions malgré ses efforts pour moderniser son image, passant d’un club mystérieux à une entité plus transparente, à la manière de Davos plutôt que des Illuminati ».

Des liens avec le Forum économique mondial et les Illuminées de Bavière ?

Les liens avec le Forum économique sont avérés, puisque Klaus Schwab, le fondateur du FEM était membre du comité de pilotage du groupe Bilderberg, avant de fonder sa réunion annuel à Davos, avec l’aide de Raymond Barre, ancien premier ministre Français et maire de Lyon, lorsqu’il était vice-président de l’Union européenne. Barre qui était proche des réseaux franc-maçons était d’ailleurs lui aussi un membre du groupe Bilderberg.

De plus, parmi les 130 participants de l’édition 2024 du groupe Bilderberg, on retrouvait de nombreuses personnalités qui font à la fois partie du Forum économique mondial, comme le PDG de Pfizer, Albert Bourla, le PDG de Palantir, Alex Karp, le Premier ministre des Pays-Bas, Mark Rutte, le ministre des affaires étrangères Ukrainien, Dmytro Kuleba, ou le Secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, dont le père Thorvald, s’était déjà rendu aux réunions du groupe en 1973, 82 et 95.

L’influence de la lignée des Stoltenberg pourrait même s’étendre jusqu’en Allemagne. Les ancêtres de Thorvald et Jens sont arrivés en Norvège au XVIIe siècle, en provenance du Schleswig-Holstein, où Gerhard Stoltenberg, a été investit ministre-président en 1975 et 1979. Celui-ci s’est rendu aux réunions du groupe Bilderberg en 1966 et 1970. Auparavant, il aura été ministre fédéral de la Recherche scientifique Ludwig Erhard et de Kurt Georg Kiesinger, l’ancien nazi devenu chancelier, deux habitués des réunions Bilderberg. La région de Schleswig-Holstein aurait par ailleurs abritée des illuminati, une société secrète qui a connu un succès éphémère entre 1776 et 1789, mais qui aurait eu le temps de noyauter des loges maçonniques. Les illuminés de Bavières auraient influencé les sociétés secrètes des universités américaines, comme la Skull and Bones, dont le fondateur William Huntington était partie étudier en Allemagne. De nombreuses personnalités politiques américaines, comme George W. Bush, dont le CEO de la Fondation éponyme est le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Kenneth A. Hersh, ou John Kerry, qui est aussi un contributeur du FEM, sont passés par cette société secrète.

De plus de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial sont passés par les programmes Young Leader du Council on Foreign Relations, un think tank américain, soutenu par la Fondation Rockfeller, membre du FEM, ou celui de la Fondation France Amérique, créer par Gérald Ford et Valéry Giscard d’Estaing, qui étaient membres du groupe Bilderberg. C’est par exemple le cas d’Emmanuel Macron, François Hollande ou Bill Clinton.

L’Histoire du groupe Bilderberg

Comme l’OTAN, les conférences du Bilderberg ont été instiguées dans le contexte de la guerre froide, marqué par la doctrine Truman et le plan Marshall. La première conférence Bilderberg organisée en 1954 marque un tournant dans les réunions internationales en rassemblant des membres de l’élite de nombreux pays lors d’une réunion informelle annuelle pour discuter de questions géopolitiques et économiques majeures. Parmi les membres fondateurs du groupe Bilderberg, on peut citer le prince des Pays-Bas et ancien nazi, Bernhard de Lippe-Biesterfeld, ainsi que les diplomates polonais Andrew Nielsen et Joseph Retinger, membre de la maçonnerie juive et de la haute finance, Paul Rijkens, fondateur du groupe Unilever affilié au FEM, et Paul van Zeeland, ministre belge des Affaires étrangères et membre de la haute finance. 

Depuis plus de 3 000 membres de l’establishment ont participé à aux 70 conférences qui ont été organisées dans une vingtaine de pays. Le groupe exerce une influence indéniable sur la politique mondiale comme en témoignent ses liens avec le Forum économique mondial et les Nations unies. Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres est à la fois un contributeur de l’agenda 2030 du FEM et un membre du groupe Bilderberg.

Comme le FEM, il joue un rôle d’accélérateur dans les carrières politiques, de nombreuses personnalités ont émergé après s’être rendu à l’une de ses réunions. Margaret Thatcher a par exemple été élue quatre ans après s’être rendue à une réunion du groupe en 1975. Le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bill Clinton, a été élu un an après avoir participé à une réunion de ce cercle en 1991. Le contributeur du FEM, Emmanuel Macron, a participé à une réunion du groupe en 2014 avant d’être élu en 2017. Le Young global leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, était présent à la réunion de 2023 avant d’être nommé Premier ministre.

L’édition 2024

Le thème principal de cette édition, le « futur de la guerre », résonne donc d’une façon particulière à l’heure où plusieurs conflits majeurs secouent le globe, de l’Ukraine à Gaza.

La sécurité renforcée autour de l’hôtel où s’est déroulée la conférence souligne l’importance de la réunion et des sujets abordés, qui incluent également les tensions avec la Russie et la Chine, ainsi que les défis climatiques et technologiques. Le sommet a également abordé des questions stratégiques comme l’Ukraine et une possible extension du conflit actuel à une plus large échelle. Le journaliste Josh Frideman, note que le CEO de Palantir, une une entreprise spécialisée dans l’analyse et la science des donnée qui a pour clients les services de renseignements américain ou le Programme alimentaire mondial des Nations unies a fait « un signe de paix » en arrivant à la réunion.

Une attention particulière a été accordée à l’intelligence artificielle, avec des sessions dédiées à la sécurité de l’IA et son impact futur. Des dirigeants de grandes entreprises technologiques, tels que Google DeepMind et Microsoft AI, propriété du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Bill Gates, ont participé aux discussions, illustrant l’importance croissante de cette technologie dans les stratégies globales.

Le premier ministre Néherlandais et contributeur du FEM, Mark Rutte, qui est pressentie pour reprendre la tête de l’OTAN, c’est montré particulièrement actif, en rencontrant par exemple le le commissaire européen et contributeur du FEM, Wopke Hoekstra et la première ministre Estonienne, Kaja Kallas, qui est elle aussi une contributrice du FEM et qui était candidate au poste. Hier, elle a apporté son soutien à Mark Rutte.

De quoi donner un peu plus de poids aux allégations de Musk, qui évoque une « bataille », « entre les extinctionnistes et les humanistes ».

En 2009, The Times publiait un article dans lequel il affirmait que des« certains des principaux milliardaires américains », se seraient réunis à l’initiative du contributeur de l’Agenda 2030, Bill Gates, pour « examiner comment leur richesse pourrait être utilisée pour ralentir la croissance de la population mondiale », « une menace environnementale, sociale et industrielle ‘désastreuse’ ». Parmi eux figuraient des contributeurs du FEM comme George Soros,  Michael Bloomberg, et Oprah Winfrey.

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