You are currently viewing Les syndicats agricoles espagnols demandent une simplification administrative, malgré la « Guerre de la Tomate »
Le Premier ministre espagnol et contributeur du FEM, Pedro Sanchez. Photo : @Forum économique mondial.

Les syndicats agricoles espagnols demandent une simplification administrative, malgré la « Guerre de la Tomate »

Ségolène Royal, ancienne ministre de l’Environnement et ex-candidate à la présidentielle française, a provoqué la colère du Premier ministre espagnol et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Pedro Sanchez, avec ses critiques sur les tomates bio espagnoles lors d’une interview sur BFMTV. Depuis Bruxelles, Sánchez a affirmé qu’il avait discuté de cette question avec le président français et contributeur du FEM, Emmanuel Macron, tandis que les trois principaux syndicats agricoles espagnols ont rejoint le mouvement de colère des agriculteurs européens, dénonçant la « bureaucratie étouffante générée par les réglementations européennes ».

Elle a qualifié ces tomates d’« immangeables » et a accusé les fruits et légumes espagnols de ne pas respecter les normes françaises en matière de produits phytosanitaires.

Ces déclarations ont provoqué une vive réaction en Espagne, où l’association professionnelle de production biologique (Ecovalia) a déclaré qu’elles ne pouvaient pas permettre que des déclarations infondées ruinent tout un secteur. La ministre espagnole de la Transition écologique, Teresa Ribera, a également qualifié ces propos d' »inappropriés » venant d’une personne ayant eu des responsabilités gouvernementales.

Le Premier ministre espagnol et contributeur du FEM, Pedro Sánchez, a ironisé en réponse à ces critiques, en invitant Ségolène Royal à venir en Espagne pour goûter les tomates espagnoles, qu’il estime être imbattables. Il a souligné que les conditions sanitaires étaient égales en France et en Espagne, rejetant ainsi les accusations de concurrence déloyale.

Ségolène Royal a répondu en mettant en avant les inégalités dans l’application des règles phytosanitaires européennes et en appelant à plus de transparence sur l’égalité des règles et des contrôles. Elle a également souligné que de telles inégalités pouvaient entraîner une concurrence déloyale qui n’augmentait pas le revenu des agriculteurs.

Cette controverse, baptisée la « guerre de la tomate » par certains médias espagnols, survient dans un contexte de tensions entre la France et l’Espagne en raison des manifestations des agriculteurs français. Ces derniers accusent l’Espagne d’inonder le marché français avec des produits à bas prix contenant de grandes quantités de produits phytosanitaires. Des camions espagnols ont été pris pour cible lors de ces manifestations, ce qui a été condamné par Pedro Sánchez lors de ses discussions avec le président français et contributeur du FEM, Emmanuel Macron à Bruxelles.

Il a souligné l’importance du respect des manifestations pacifiques tout en condamnant fermement toute forme de violence. Le dirigeant socialiste a également défendu la qualité de l’agriculture espagnole, affirmant que les produits espagnols ne bénéficiaient d’aucun avantage concurrentiel par rapport à d’autres produits sur le marché intérieur européen. Il a rappelé que les mêmes règles environnementales s’appliquaient en France, en Espagne, au Portugal, en Italie, aux Pays-Bas et dans les autres pays de l’UE.

Malgré ces tensions, les trois principaux syndicats agricoles espagnols ont rejoint le mouvement de colère des agriculteurs européens, dénonçant la « bureaucratie étouffante générée par les réglementations européennes ». Cela tombe bien, le Premier ministre français et Young Global leader du Forum économique mondial du FEM, Gabriel Attal, ainsi que la contributrice de l’agenda 2030 du FEM, Ursula Von Der Leyen, veulent libérer les agriculteurs de la surcharge administrative en supprimant de nombreuses normes.

Quant à Ségolène Royale, si elle ne figure pas dans le who’s who du FEM, elle a été marié à l’un d’entre eux : François Hollande. Avec son ex-mari, elle avait été repéré par le contributeur du FEM, Jacques Attali, celui-là même qui avait recommandé le contributeur du FEM, Laurent Fabius, au président Mitterrand quelques années auparavant, et qui recommandera Emmanuel Macron à François Hollande.

Après sa démission de son poste de présidente de Poitou-Charrente, Ségolène Royal a tenté de rebondir en se portant candidate à la tête du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), mais elle n’a pas réussi à remporter cette élection. Par la suite, elle a été nommée ambassadrice chargée des négociations internationales relatives aux pôles arctique et antarctique. Durant cette période, elle a suscité la controverse en participant rarement aux réunions du Conseil de l’Arctique et en exprimant publiquement des critiques envers Emmanuel Macron et François Hollande dans son ouvrage intitulé « Ce que je peux enfin vous dire ». L’ancienne ministre a par la suite dénoncé « une propagande de guerre par la peur » de la part du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Volodymyr Zelensky et a remis en doute des crimes de guerre, comme le massacre de Boutcha, ce qui lui a valu de se faire atomiser par de nombreux politiques à commencer par Raphaël Glucksmann, qui avait pris la tête d’un comité spécial du Parlement européen chargé de traquer les « influences étrangères » qui menacent l’intégrité démocratique de l’Union européenne.

Laisser un commentaire