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Le Palais Bourbon. Photo : @Assemblée nationale.

Les parlementaires s’apprêtent à discuter de la stratégie d’aide à l’Ukraine

La stratégie d’aide à l’Ukraine sera au coeur des débats à l’Assemblée nationale ce mardi 12 mars à partir de 16h30. LFI a d’ores et déjà annoncé voter contre, le RN s’abstiendra. Après l’Assemblée, un débat similaire se tiendra au Sénat mercredi.

La France insoumise a clairement positionné son opposition à cette stratégie, une décision prise lors d’une réunion matinale du groupe parlementaire. Arnaud Le Gall, figure de LFI, a mis en avant les risques d’escalade, questionnant la pertinence de placer la France, une puissance nucléaire, dans une position conflictuelle vis-à-vis de la Russie, également puissance nucléaire. Il a qualifié d' »inacceptables » l’entrée potentielle de l’Ukraine dans l’Union européenne et l’OTAN, soulignant une ligne rouge pour son parti.

Manuel Bompard a également déclaré sur LCI que ce vote au Parlement sur le soutien à l’Ukraine avait « une dimension de mascarade ». « Cet accord a déjà été ratifié par le président, ce n’est pas un vote contraignant. »

D’autre part, le Rassemblement national a opté pour l’abstention, Jordan Bardella évoquant des « lignes rouges » similaires concernant l’intégration de l’Ukraine à l’UE et à l’OTAN, bien qu’il reconnaisse le principe de l’aide.

Cette position du RN a suscité des critiques du chef de fil des Républicains Eric Ciotti et du député Renaissance, Benjamin Haddad, reprochant au RN son ambiguïté et l’accusant indirectement de soutenir la Russie. Haddad qui est membre de l’Atlantic Council, un think tank américain spécialisé dans les relations internationales dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Frederick Kempe, avait déjà déposé un amendement en 2022 visant à augmenter l’aide à l’Ukraine.

Le Premier ministre et Young global leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal présentera l’accord de sécurité franco-ukrainien signé le 16 février dernier entre les contributeurs de l’agenda 2030 du FEM, Macron et Zelensky, qui prévoit un renforcement de la coopération militaire pour dix ans. On en saura plus sur ce texte, alors que des accords similaires ont été signés dans d’autres pays dirigés par des contributeurs du FEM. L’Italie de Giorgia Meloni, qui n’est pas référencée dans le who’s who du FEM, mais ferait partie du réseau des Instituts Aspen, dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Daniel R. Porterfield, comprend un système d’alliance qui pourrait entrainé le pays dans la guerre.

Une clause qui prend une toute autre dimension, depuis les déclarations d’Emmanuel Macron, qui n’exclut pas l’envoi de troupes au sol, suscitant la colère des oppositions. Depuis, la Pologne des contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Andrzej Duda et Donald Tusk, s’est aussi dite prête a envoyé des troupes en Ukraine. Le ministre polonais des Affaires étrangères, Radoslaw Sikorskiet, a même avoué que des soldats de l’OTAN y seraient déjà déployés, une information qui était démentie par Paris.

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