You are currently viewing L’Émir du Qatar à Paris pour un agenda chargé

L’Émir du Qatar à Paris pour un agenda chargé

L’Émir du Qatar, le Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, est à Paris ces 27 et 28 février alors qu’un cessez-le-feu semble se préciser à Gaza. Un diné est organisé ce soir à l’Élysée, avec de nombreuses personnalités et un forum sur l’Intelligence Artificielle est également prévu demain. Le pays qui a investit dans le PSG pour étendre son influence diplomatique et qui compte de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, s’est imposé comme un acteur de premier plan sur la scène internationale, en particulier depuis l’attaque du Hamas, le 7 octobre, alors que le pays accueille ses cadres à Doha.

La visite du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani intervient alors que le conseiller à la sécurité nationale des Etats-Unis et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jake Sullivan, vient d’annoncer le 25 février qu’un « terrain d’entente » a été trouvé entre les représentants d’Israël, des Etats-Unis, de l’Egypte et du Qatar, lors d’une récente série de négociations tenues à Paris.

Les détails de l’accord soumis au cabinet de guerre, l’organe officiel responsable de la gestion du conflit, mis en place par le premier ministre israëlien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Benjamin Nétanyahou, ont été divulgués par la presse israélienne. Selon ces informations, quarante otages devraient être libérés de la bande de Gaza. En échange, Israël consentirait à la libération de plusieurs centaines de prisonniers palestiniens. L’arrangement inclurait aussi un armistice de six semaines, débutant par une première semaine sans aucun échange de prisonniers israéliens. Par la suite, certains seraient relâchés progressivement, à raison d’un par jour. L’accord prévoirait également le retour d’une partie des habitants de Gaza vers le nord de la région, selon des modalités qui restent à définir. Nétanyahou a toutefois précisé dimanche, que les négociations ne font que « retarder quelque peu » l’offensive militaire israélienne, qu’il ne cesse d’annoncer sur Rafah.

Le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, a toutefois indiqué lundi soir, qu’Israël a accepté de cesser ses opérations militaires durant le ramadan, afin de permettre la libération des otages. 

Dans le même temps, la chaine AlQahera News, un média égyptien qui appartient à United Media Services Group (UMS) dirigé par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ashraf Salman et qui serait détenu par les renseignements généraux égyptiens, selon Africa Intelligence, a indiqué qu’une reprise des discussions portant sur le même thème a eu lieu à Doha, impliquant des représentants de l’Égypte, du Qatar, des États-Unis, d’Israël, ainsi que des dirigeants du Hamas. Il serait prévu que ces échanges soient suivis par d’autres réunions organisées au Caire, alors que des discussions avaient déjà eu lieu dans cette même ville entre le chef du Mossad, David Barnea et les contributeurs du FEM, William Burns, chef de la CIA et Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, chef du gouvernement du Qatar. 

Il faut dire que le clan Al Thani, dont Hamed Ben Khalifa Al Thani, le père du Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani, a pris le pouvoir suite à un coup d’État en 1995, compte de nombreux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. Outre Mohammed ben Abdulrahman Al Thani, on peut citer le CEO de l’Investment Promotion Agency Qatar, le Sheikh Ali Alwaleed Al-Thani, ou encore le Directeur général du Qatar Leadership Center, Abdulla Bian Ali Al Thani.

Le Qatar s’est imposé comme un médiateur incontournable depuis l’attaque du 7 octobre en Israël. Le pays accueille en effet les chefs du Hamas depuis 2012 avec l’assentiment de Washington et verse 30 millions de dollars mensuellement à cette organisation. Son influence s’est renforcé au mois de février. Le pays fait en effet parti du groupe de contact créé à la suite du sommet tenu en Arabie saoudite entre la Ligue arabe et l’Organisation de la coopération islamique, qui est membre du Forum économique mondial.

Mais le pays s’était imposé bien avant comme un acteur diplomatique incontournable sur le plan international. En février 2020, les États-Unis et les talibans se sont assis à la table des négociations au Qatar pour discuter du retrait américain d’Afghanistan. Son rôle de médiateur s’est renforcé avec la libération de cinq Américains des geôles iraniennes en septembre 2023.

Déjà, lors du Forum économique mondial à Davos en 2022, le Cheikh Tamim ben Hamad al-Thani, avait prononcé un discours au cours duquel il a déclaré « qu’il était prêt à contribuer à tous les efforts internationaux et régionaux pour trouver une solution pacifique immédiate au conflit en Ukraine », selon ArabeNews.

Ainsi, son influence s’est entendu malgré les révélations qui ont entaché, sa fondation, Qatar Charitable Society, qui est un partenaire stratégique du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), membre du Forum économique mondial. L’autorité de régulation des associations au Royaume-Uni, ainsi que les autorités américaines, surveilleraient, en effet, Qatar Charity et en particulier, sa branche britannique, Nectar Trust, qui est soupçonné de soutenir financièrement des groupes djihadistes et islamistes fondamentalistes mondialement, sous prétexte d’assistance humanitaire, comme l’auraient révélés les Panamas Papers. Il aurait entre autre financé la Human Relief Foundation, une organisation interdite par Israël en raison de son soutien au Hamas.

Le programme de la visite à Paris 

L’Elysée affirmait avant l’arrivée de l’Emir que durant son séjour à Paris, il sera également discuté de la question « deux États », « la seule solution viable pour la sortie de crise telle que nous la connaissons depuis le 7 octobre ».

Le président français et contributeur de l’agenda 2030, Emmanuel Macron, et l’émir se sont déjà rencontré aujourd’hui. Selon l’Elysée, ils ont réitéré leur volonté d’arriver « très rapidement à un cessez-le-feu ».

Les deux pays auraient d’ores et déjà signé une déclaration d’intention en matière de coopération humanitaire, notamment à Gaza, dont un engagement conjoint de 200 millions d’euros en faveur des Palestiniens.

Emmanuel Macron a d’ailleurs indiqué que « la France et le Qatar ont affrété hier une nouvelle aide humanitaire et médicale, arrivée à Al-Arish ». Elle comprend « 75 tonnes de fret, 10 ambulances, des rations alimentaires, 300 tentes familiales ».

Un repas est également organisé ce mardi soir à l’Elysée, en présence d’une cohorte d’invité issue du monde du sport, de l’économie, de la culture et de la politique, dont Kylian Mbappé et le président du PSG, Nasser al-Khelaïfi. Des anciens présidents de la république étaient annoncé, comme le contributeur de l’agenda 2030 Forum économique mondial, Nicolas Sarkozy.

Toujours est-il qu’en 2013, France Football avait mis en lumière un accord présumé entre le Qatar et la FIFA concernant l’attribution du mondial 2022. Cet article faisait état d’une rencontre clandestine à l’Élysée le 23 novembre 2010, juste avant le vote de la FIFA, impliquant entre autres le prince qatari, Tamin bin Hamad al-Thani, le président de la FIFA Michel Platini, Sébastien Bazin, représentant de Colony Capital, qui possédait alors le PSG et Sarkozy.

Mercredi, les Premiers ministres Français et Qatari, le young global leader, Gabriel Attal et le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mohammed ben Abdelrahmane Al-Thani, présideront un Forum économique sur les opportunités d’investissements entre les deux pays dans l’intelligence artificielle, la décarbonation, les semi-conducteurs, les biotechnologies et la santé.

Laisser un commentaire