À l’approche des élections législatives du 30 juin, Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN) et député européen, attire l’attention de tous. Connu pour ses origines italiennes du côté de son grand-père paternel, Bardella met souvent en avant ses racines, mais un aspect de son histoire familiale reste peu connu : ses liens avec le Maroc.
Selon un article récent de Jeune Afrique, le grand-père paternel de Jordan Bardella, Guerrino Bardella, réside à Casablanca, dans le quartier de Bourgogne. Après avoir divorcé de Réjane Mada, Guerrino s’est installé au Maroc et s’est remarié avec une Marocaine prénommée Hakima. Conformément à la loi marocaine, Guerrino s’est converti à l’Islam, une exigence pour tout étranger souhaitant épouser une Marocaine.
Un parcours singulier
Guerrino Bardella, né à Avito en Italie en 1944, a émigré au Maroc où il a travaillé comme menuisier-ébéniste. Il vit aujourd’hui une retraite paisible à Casablanca, fréquentant des lieux emblématiques comme le restaurant du Cercle italien « Chez Massimo » au Maarif. Son séjour au Maroc est légalisé par des titres de séjour renouvelés, le dernier datant de 2016 pour une durée de 10 ans, prouvant une résidence établie de longue date.
Des racines diversifiées
En plus de ses liens italiens et marocains, Jordan Bardella a des racines algériennes du côté de son arrière-grand-père maternel, Mohand Séghir Mada, un immigré kabyle arrivé en France dans les années 1930. Ces informations, révélées par Jeune Afrique, montrent une diversité familiale souvent passée sous silence par le président du RN.
Un modèle d’intégration complexe
Jordan Bardella, souvent perçu comme un modèle d’intégration européenne, a des racines qui s’étendent au-delà de l’Europe, jusqu’en Afrique du Nord. Son histoire familiale met en lumière une complexité culturelle et géographique qui contraste avec certaines des positions politiques du Rassemblement National.