Après son départ de Matignon en janvier, l’ancienne Première ministre et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Élisabeth Borne, semble ne pas avoir dit son dernier mot en politique. Selon des informations rapportées par le Journal du dimanche ce 12 mai, elle envisagerait de viser le poste suprême actuellement occupé par le contributeur du FEM, Emmanuel Macron.
Madame 49.3 a quitté la primature le 9 janvier, après un mandat de près d’un an et sept mois. Élue députée du Calvados en février, elle continue de participer activement à la vie politique, notamment en faisant campagne pour les prochaines élections européennes.
Des sources proches de la majorité présidentielle insinuent que Borne aurait des ambitions plus grandes, visant peut-être la présidence en 2027. « Quand on a dirigé la politique de la France, on ne se contente pas d’un mandat de simple députée », a confié un membre influent du gouvernement au Journal du dimanche. Selon le même journal, Borne envisagerait de prendre la tête du parti Renaissance à l’automne, position qui pourrait servir de tremplin pour une future candidature présidentielle.
Ce potentiel intérêt pour l’Élysée ne fait cependant pas l’unanimité parmi ses alliés politiques. Un membre du camp macroniste a exprimé son désaccord avec ces ambitions, rappelant une conversation similaire avec Yaël Braun-Pivet concernant ses propres aspirations.
Néanmoins, l’accueil chaleureux qu’elle a reçu lors d’un récent rassemblement à la Mutualité à Paris montre que son influence politique reste significative. Tandis que certains la voient ambitieuse, d’autres, comme Pierre Cazeneuve, député Renaissance, défendent son engagement désintéressé pour le bien commun. Sylvain Maillard, président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale, souligne également son rôle actif et continu au sein du parti, insistant sur son engagement de longue date.
Borne devra en tout cas faire face aux ambitions, du Young Global Leader du Forum économique mondial, Edouard Philippe, ou à celles de Gérald Darmanin, petit protégé du contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, à moins qu’Emmanuel Macron, ne change la constitution…