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Némo. Photo : Compte X de la Suède.

L’Édition controversée de l’Eurovision 2024 se conclut par le couronnement d’un artiste non-binaire

La 68ème édition de l’Eurovision, qui s’est tenue à Malmö, Suède, le 11 mai 2024, s’est terminée sur une note controversée mais victorieuse pour la Suisse avec l’artiste non binaire Nemo. Cette édition a été particulièrement marquée par des débats houleux autour de la participation d’Israël, en pleine offensive dans la bande de Gaza.

L’édition 2024 a été marquée par les polémiques autour de la sorcière queer Bambie Thug et ses références satanistes, par la prestation dénudée du DJ finlandais Teemu Keisteri, alias Windows95man, arborant un t-shirt Windows, le système d’exploitation de Microsoft, le GAFAM affilié au Forum économique, l’exclusion de dernière minute du chanteur néerlandais pro-européen Joost Klein pour comportement inapproprié, l’indignation polonaise suscitée par le représentante ukrainienne, Jerry Heil, accusée de faire l’apologie de l’indépendantiste ukrainiensoutenu par les nazis Stepan Bandera, mais surtout par les tensions autour de la chanteuse Israëlienne, Eden Golan. Celle-ci avait d’ailleurs du revoir sa chanson considérée comme trop engagée.

L’interprète helvète Némo, dont le nom de scène signifie « personne » en latin, a remporté le concours avec son morceau « I break the Code », « j’ai cassé le code », dans la langue de Molière, que l’on peut considéré, comme une évocation de sa non-binarité. L’artiste devient même la seule artiste « féminine » à avoir remporté à deux reprises la compétition, puisqu’il ou elle avait remporté la compétition en 2012, avec son titre électro pop Euphoria.

Le chanteur croate Baby Lasagna et le duo ukrainien alyona alyona et Jerry Heil ont complété le podium, tandis que le Français Slimane a obtenu une respectable quatrième place.

La soirée a été également rythmée par des manifestations, à l’extérieur de l’arène, où des milliers de personnes ont appelé à exclure Israël du concours. Ces manifestations se sont déroulées pacifiquement et ont reflété les divisions politiques que l’Eurovision a exacerbé cette année.

La Suède du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Ulf Kristersson, a déployé un dispositif sécuritaire sans précédent autour de l’événement, afin de garantir sa sécurité, alors que les manifestations pro palestiniennes se sont multipliées. Il a même reçu le soutiens du Danemark, de Mette Frederiksen et de la Norvège de Jonas Gahr Støre, tous deux contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial.

La victoire de l’artiste non-binaire Némo, intervient alors que la question trans est au coeur de l’agenda mondial, comme en témoigne la nomination de la Drag Queen, Minima Geste, soutien de cette communauté, comme porteur de la flamme olympique en France. À l’issue de la compétition Némo, a été interrogé par le journaliste non-binaire d’Eurovoix, un média britannique fait pour les fans de l’Eurovision, par des fans de l’Eurovision, sur l’interdiction de drapeaux, non binaires, lors de l’évènement. « J’ai cassé le code et j’ai cassé le trophée, le trophée peut être réparé… peut-être que l’Eurovision a aussi besoin d’un peu de réparation », a répondu le chanteur helvétique.

Elon Musk qui évoque une guerre entre les « humanistes » et les « extinctionnistes », prêt à tous pour diminuer la population mondiale, accuse notamment le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Georges Soros de diffuser un « virus woke », néfaste à la société.

Au Etats-unis, l’American Civil Liberties Union (ACLU) une association de Défense des droits humains s’est retrouvée au cœur de la controverse pour ses actions contre la lanceuse d’alerte Jamie Reed. Reed, ancienne employée d’une « clinique transgenre », marié à une personne trans, a attiré l’attention en exposant des procédures préoccupantes sur des enfants à l’hôpital pour enfants de St. Louis. Le ciblage de Reed par l’ACLU a soulevé des questions sur les priorités de l’organisation concernant les droits individuels et la protection des lanceurs d’alerte dans des contextes sensibles. D’autant plus que L’ACLU emploie le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jay Stanley, et a employé Laleh Ispahani, qui est désormais directrice général aux États-Unis de l’Open Society Foundation, fondation de Soros.

La victoire d’une artiste non-binaire à l’Eurovision confirme une nouvelle fois que la question trans au même titre que l’avortement est au coeur de l’agenda mondial.

L’Union européenne de radiotélévision (UER), organisatrice de l’Eurovision, a eu durant huit ans pour responsable de la stratégie et de l’intelligence médiatique, le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Roberto Suárez Candel, qui a quitté ses fonctions en 2020.

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