Hier, jeudi 8 février, en marge du conseil métropolitain, 85% des élus de tous bords ont émis le souhait d’un retrait total effectif de Gaël Perdriau. Depuis quelques mois, celui-ci continue à signer des documents, à faire figurer sa photo et sa signature sur diverses plaquettes et documents, à prendre la parole en qualité de président de l’intercommunalité.
Cette attitude ambiguë sème le trouble chez les élus et les services. La plupart des élus métropolitains, à part la garde rapprochée des inconditionnels, souhaitent vraiment le départ de Perdriau.
Ce jeudi, les élus métropolitains devaient débattre du DOB, le débat d’orientation budgétaire. Mais en ouverture de séance, la présidente intérimaire, entourée d’élus de droite et de gauche a donné une conférence de presse improvisée. Tour à tour, des maires ont déploré l’attitude du président Perdriau. La réponse écrite de celui-ci n’a satisfait personne hormis le maire de L’Horme qui s’est une nouvelle fois ridiculisé.
Aujourd’hui, l’exécutif veut avoir les semaines libres pour recruter son propre directeur de cabinet et un attaché de presse ainsi qu’un technicien. Mais pas question pour Perdriau d’accepter la nomination de David Rigault comme directeur de cabinet alors qu’il avait licencié ce dernier lorsqu’il occupait ce même poste à la satisfaction générale lors d’un partie du premier mandat Perdriau.
Cette double direction n’est plus supportable tant pour les élus que les personnels et les instances. La tension monte. Il reste quelques semaines pour régler cette question. Le prochain conseil métropolitain avec vote du budget est fixé au 28 mars.
C’est également hier qu’on a appris que l’ancien ministre et ancien directeur de la cité du design, Thierry Mandon, sera jugé en juin par le tribunal de Saint-Etienne pour fausses factures et détournement de fonds. On ne s’ennuie vraiment pas à Saint-Etienne.
Par Pat. Françon