Alors qu’il dit ne pas regretter ses propos concernant l’envoi de troupes en Ukraine, le président Français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, a invité à l’Élysée ce mercredi 6 mars, ses prédécesseurs, Nicolas Sarkozy et François Hollande, eux aussi membre du FEM.
La réunion entre Macron, Sarkozy et Hollande vise officiellement à forger un accord national sur l’approche française et à poser les bases pour les “Rencontres de Saint-Denis”, la réunion des chefs des partis d’opposition de l’Assemblée nationale avec le chef de l’Etat, prévue jeudi. Cette tâche s’avère complexe, notamment en raison de la proposition controversée d’Emmanuel Macron d’envoyer des forces occidentales en Ukraine, qui n’a pas reçu un soutien unanime, mais qu’il assume.
En voyage à Prague, Macron est en effet revenu ce mardi sur l’envoi de troupes en Ukraine affirmant que les alliés de l’Ukraine doivent « se montrer à la hauteur », et que l’Europe aborde un moment « où il conviendra de ne pas être lâche ». « Est-ce notre guerre ou n’est-ce pas notre guerre ? Pouvons-nous nous détourner, considérer que les choses peuvent continuer à se jouer ? Je ne crois pas », a-t-il lancé, appelant à « un sursaut stratégique » qu’il « assume pleinement ». Le chef de l’Etat Français a ensuit invectivé son homologue russe.
« Si chaque jour, nous expliquons quelles sont nos limites face à quelqu’un qui n’en a aucune et a lancé cette guerre, je peux déjà vous dire que l’esprit de défaite est là qui rôde. Pas chez nous », a ajouté Macron.
Par ailleurs, la président français a invité jeudi les ministres de la Défense et des Affaires étrangères européens ainsi que le secrétaire général de l’Otan et contributeur du FEM, Jens Stoltenberg, à s’entretenir par visioconférence pour montrer un « front uni », alors que le Kremlin accuse l’Allemagne d’avoir voulu attaquer le pont de Crimée.