Pour la première fois dans l’histoire des Etats-unis, un ancien président s’est présenté ce lundi 15 avril devant la justice pénale. À New York, le début du procès du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump attire l’attention nationale et internationale, centré sur des allégations de paiements secrets à Stormy Daniels avant l’élection présidentielle de 2016, tandis que le Républicain crie au complot politique de la part de son adversaire, Joe Biden, lui aussi contributeur du FEM.
Jusqu’aux derniers jours, les avocats de Donald Trump ont multiplié les recours pour tenter de retarder le procès, en vain, alors que celui de Joe Biden dans l’affaire d’ingérence électorale présumée a lui bien été reporté. Les Twitter Files ont révélés que les services de Renseignements américains avaient des rendez-vous réguliers avec les anciens cadres de Twitter, avant son rachat par Elon Musk, ces derniers ayant été convoqués à une audition de la Chambre des représentants.
Le magnat est accusé de trente-quatre cas de falsification des documents comptables de sa société, la Trump Organization, prétendument pour dissimuler, sous prétexte de « frais juridiques », des paiements effectués juste avant l’élection présidentielle de 2016 pour obtenir le silence de Stormy Daniels. Cette dernière aurait accepté de ne pas divulguer une relation sexuelle qu’elle aurait eue avec le milliardaire républicain dix ans auparavant, en échange de 130 000 dollars. L’ancien avocat de Trump, Michael Cohen, a déclaré avoir effectué ce versement à l’actrice pornographique, ce qui est à l’origine des accusations portées contre Donald Trump. En 2018, l’ex-avocat avait plaidé coupable de violation des règles de financement de campagne, ce qui lui a valu une peine de trois ans de prison, dont 13 mois en détention. Deux ans plus tôt, lorsque Donald Trump a été élu président des États-Unis, Michael Cohen a crée la société Essential Consultants, spécialisée dans la communication de crise. Il avait alors perçu une somme de 1,2 millions de dollars de la part du groupe suisse Novartis et 600 000 dollars, de la part de AT&T, deux multinationales affiliées au Forum économique mondial. Donald Trump a toutefois constamment nié l’existence de cette relation, et son équipe de défense prévoit de prouver que ces paiements étaient de nature privée.
Cependant, le procureur Alvin Bragg, élu sous l’étiquette démocrate, et son équipe d’accusation cherchent à prouver que des actions frauduleuses ont été entreprises pour dissimuler des informations aux électeurs peu avant l’élection présidentielle, que le républicain a remportée de peu face à la Young leader de la Fondation France-Amérique, Hillary Clinton, qui est par ailleurs l’épouse du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bill Clinton. Un des points clés du procès sera d’établir ce que Donald Trump connaissait des paiements au moment où ils ont été effectués.
En meeting en Pennsylvanie, Donald Trump a assuré samedi soir qu’il témoignerait au procès. Lundi, avant même de pénétrer dans la salle d’audience, Donald Trump, accompagné de ses avocats a décrit les accusations portées contre lui comme « une attaque contre l’Amérique », critiquant ce qu’il considère comme une persécution politique orchestrée par ses adversaires démocrates, y compris le président actuel Joe Biden.
Lors de la première journée du procès, Donald Trump a indiqué avoir un « sérieux problème » avec le juge Juan Merchan, qui dirige les procédures au tribunal de Manhattan, affirmant qu’il ne bénéficierait pas d’un « procès équitable ». Donald Trump accuse également le procureur Alvin Bragg, d’être à la solde du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, George Soros. En 2021, Soros a fait un don d’un million de dollars à Color of Change, une des ONG qui s’en étaientt prise à Elon Musk lorsqu’il a repris Twitter, présidée par la contributrice du Forum économique mondial, Heather Mc Ghee, pour soutenir la campagne de Bragg. Ce financement a été utilisé pour une campagne de dépenses indépendante, bien que seulement la moitié du montant annoncé ait été dépensée selon les documents de campagne.
Au premier jour du procès, aucun juré n’a été retenu. Environ cinquante candidats se sont disqualifiés en admettant leur partialité vis-à-vis de l’ancien président, tandis qu’une dizaine d’autres ont été écartés pour des raisons non spécifiées. La sélection des jurés doit continuer ce mardi. Par ailleurs, les procureurs ont demandé que Trump soit sanctionné financièrement pour trois publications récentes sur les réseaux sociaux concernant Stormy Daniels et Michael Cohen.
Ce mardi, Donald Trump a regretté de ne pas pouvoir « assister à la remise des diplômes de (s)on fils » et de ne pas pouvoir se rendre « à la Cour suprême des États-Unis ». « Je ne suis pas en Géorgie, en Floride ou en Caroline du Nord pour faire campagne comme je devrais le faire. Il s’agit d’ingérence électorale », a-t-il martelé.