Le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky a annoncé ce dimanche que 31 000 soldats ukrainiens ont perdu la vie depuis le début de la guerre contre la Russie. Une annonce certainement largement sous estimée, qui intervient alors que les ukrainiens veulent toujours plus d’aides.

« Trente et un mille soldats ukrainiens sont morts dans cette guerre. Pas 300 000, ni 150 000, comme le disent Poutine et son cercle de menteurs. Mais chacune de ces pertes est une grande perte pour nous », a déclaré Zelensky en conférence de presse. 

Pourtant selon les estimations de Washington 200 000 soldats ukrainiens auraient été blessés et tués, contre plus de 300 000 hommes pour la Russie.

Zelensky souhaite appeler 500 000 conscrits supplémentaires

Le chef de l’Etat Ukrainien est obnubilé depuis au mois l’été 2023, par l’idée d’appeler plus d’hommes sous les drapeaux. Au mois d’août dernier, il avait en effet déclaré avoir demandé une revue approfondie de toutes les dérogations à la mobilisation, délivrées par les Commissions médicales militaires (MMC) depuis le 24 février 2022 et annoncé dans la foulée, sa volonté de mettre en place la numérisation des données médicales pour éviter les exemptions médicales à la mobilisation frauduleuses.

Le 19 décembre 2023, il avait annoncé l’urgence de mobiliser 450 000 à 500 000 conscrits supplémentaires lors de la conférence de presse.

Au début du mois de février, le Parlement a procédé à la première lecture d’une proposition législative visant à établir de nouvelles normes pour le recrutement militaire. Une version révisée du texte est prévue pour un vote imminent, proposant de réduire l’âge minimum pour être soumis à la conscription de 27 à 25 ans et d’introduire des pénalités plus strictes pour ceux qui évitent le service militaire. Le projet prévoit également la mise en place d’une base de données améliorée, permettant à l’armée d’avoir une meilleure compréhension de ses ressources humaines disponibles et de rendre le recrutement plus efficace.

Récemment, en raison d’un manque de volontaires, les recruteurs se sont tournés vers les individus les plus vulnérables, incapables de se permettre les services d’un avocat ou d’obtenir un certificat médical d’exemption. Ils sont interpelés arbitrairement, lors de contrôles routiers, dans des salles de sport, des restaurants et des centres commerciaux.

Toutefois de plus en plus de voix s’élèvent en Ukraine, contre ses méthodes de recrutement, alors que la la durée du service militaire est actuellement sans limite fixe. Des mères et épouses de soldats manifestent toutes les semaines dans les grandes villes, réclamant le retour de leurs proches.

Beaucoup d’hommes se cachent pour échapper à la conscription et de plus en plus de soldats quittent le pays, pour éviter la guerre, comme en témoigne le tweet ci-dessous.

Le remplacement de Valeri Zaloujny, par Oleksandr Stanislavovytch Syrsky, au poste de commandant en chef des armées du pays, qui a eu lieu le 8 février dernier, est également intervenu après que Zaloujny, ai appelé à une marche de la paix sur un canal Télégram, russe au mois de novembre 2023, appelant les « défenseurs à quitter les tranchées et à se rendre à Kiev », lors d’une marche pacifique, affirmant qu’« Il est temps de détruire ce pouvoir maléfique de Zelensky ».

Une annonce pour obtenir des aides supplémentaires

De plus, l’annonce des chiffres de Zelensky intervient alors que l’Ukraine souhaite faire pression sur les sénateurs américains qui bloquent l’aide proposé par le contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Joe Biden.

Le ministre de la Défense ukrainien, Rustam Umerov, a récemment critiqué les alliés occidentaux pour leur lenteur à fournir l’aide militaire promise, alors que les aides pleuvent. Il a indiqué que ces retards ont coûté des vies et des territoires à l’Ukraine. Cette critique s’accompagne de l’annonce par Zelensky que la contre-offensive tant attendue de l’année dernière a été entravée par un manque d’armements, contribuant à des revers significatifs pour Kiev, notamment dans la ville d’Adviivka. Ce revers a d’ailleurs servit de prétexte au secrétaire général de l’OTAN et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Jens Stoltenberg, afin d’autoriser l’utilisation de F-16 en Russie.