Le président élu des États-Unis, Donald Trump, a déjà dévoilé certains des choix pour les postes clés de sa future administration. Cette équipe, constituée de fidèles alliés, montre une direction résolument conservatrice, qui inquiète du côté du Canada. Un article du média Noovo info évoque les tensions liées à la sécurité frontalière et les critiques publiques envers le Premier ministre et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Justin Trudeau.
Outre les nominations de Kristi Noem en tant que secrétaire à la Sécurité intérieure, d’Elon Musk et de Vivek Ramaswamy, à la tête du Département de l’Efficacité Gouvernementale (DOGE), nos confrères évoquent les cas de Pete Hegseth, animateur sur Fox News, qui a été désigné secrétaire à la Défense, bien qu’il n’ait pas d’expérience militaire de haut niveau.
Noovinfo évoqué aussi les cas de William McGinley comme conseiller juridique et John Ratcliffe à la tête de la CIA, qui a déjà travaillé dans le renseignement et revient pour renforcer les agences avec une vision de “paix par la force.” Enfin, le média évoque Steven Witkoff, proche de Trump, qui devient envoyé spécial au Moyen-Orient, qu’il juge comme un choix stratégique pour un territoire en proie aux tensions.
Une politique « América First » qui inquiète
Selon Noovinfo, ces nominations reflètent l’orientation “America First” de Trump, cherchant à réduire la bureaucratie, renforcer la sécurité et privilégier les alliances stratégiques. Cependant, les critiques de certains de ces responsables envers le Canada pourraient envenimer les relations avec Ottawa, notamment sur les questions frontalières et de sécurité, alors Biden et Trudeau travaillaient de concert ses derniers mois sur ses questions.
De nombreux médias Canadiens s’inquiètent d’ailleurs d’éventuelles taxes et de la compétitivité des entreprises nationales.
Les relations glaciales entre Trudeau et Trump
Biden et Trudeau travaillaient de concert ses derniers mois sur ses questions. Les relations entre Trump et Trudeau avaient été glaciale, lors du premier mandat du président américain. Le président américain avait notamment déclaré que Trudeau était le fils de « Fidel Castro », alors que le premier ministre canadien est le fils de Pierre Elliott Trudeau, membre du groupe Bilderberg, décédé en 2000. Trudeau et Trump auraient toutefois eu une première conversation «chaleureuse», la semaine dernière, après la victoire de l’ancien président aux élections, selon Le Journal du Quebec.
