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Photo : Compte Facebook d'Emmanuel Macron

Une sortie d’Emmanuel Macron jugée homophobe : le Président se droitise-t-il ? 

Mardi 18 juin, le président de la République Emmanuel Macron a vivement critiqué une proposition du Nouveau Front populaire, et n’a pas manqué de la juger “absurde ». Homophobie décomplexée ou calcul politique en vue des élections législatives ?

Julia Torlet, présidente et porte-parole de SOS Homophobie, a dénoncé mercredi 19 juin sur Franceinfo les propos « extrêmement transphobes » du président. Celui-ci avait attaqué le programme du Nouveau Front populaire, jugeant « ubuesques » certaines mesures, notamment celle permettant de « changer de sexe en mairie« . Le Nouveau Front populaire prévoit en effet de « permettre le changement d’état civil de manière libre et gratuite devant un officier d’état civil » pour les personnes transgenres. Pour la présidente de SOS Homophobie, cette déclaration est « une manœuvre politique pour attirer l’électorat » des partis d’extrême droite. Macron ferait donc un pas à sa droite pour contrebalancer avec l’avènement du Nouveau Front Populaire qui fédère les électeurs de gauche. 

Macron et la cause LGBT

Une sortie qui fait parler avec des militants LGBT qui trouvent que le président “surfe désormais librement sur la rhétorique anti-trans”. Macron est-il devenu transphobe, voire homophobe ? Le Young Global Leader est un contributeur du Forum économique mondial et son agenda 2030, qui met en avant la cause des minorités sexuelles. À noter que l’épouse d’Emmanuel Macron, Brigitte, est victime de théories affirmant qu’elle serait une transsexuelle qui était un homme autrefois se nommant Jean-Michel Trogneux. Un procès pour diffamation par voie électronique est en cours.

Macron d’extrême-droite ?

Autre affaire politique récente, Emmanuel Macron affirmait que le Nouveau Front Populaire, était “immigrationniste”, en raison de la volonté de celui-ci de régulariser les sans-papiers. Mélanie Vogel, sénatrice écologiste, fait le lien entre le vocabulaire employé par l’actuel président de la République, et celui qu’emploient plus communément les représentants de partis jugés d’extrême-droite. Touchée, Mélanie Vogel ironise : “Il va nous dire qu’on va organiser le grand remplacement ?”. Une stratégie observable d’Emmanuel Macron qui fustige ses opposants politiques dès qu’ils ont le vent en poupe, avec le vocabulaire et les idées de leurs adversaires politiques directs.

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