Le père Jesusmary Missigbètò, prêtre dont les objections théologiques à l’égard des nouvelles doctrines du contributeur de l’agenda 2030, le pape François, se retrouve désormais confronté à un procès canonique.

Résidant actuellement au Bénin, le père Missigbètò a annoncé sur Facebook le 6 mars que le Vatican et l’Opus Dei ont entamé un « processus canonique » visant à le « démettre » de ses fonctions sacerdotales.

Dans un message adressé à ses partisans, il a exprimé sa confiance en la prière pour surmonter cette période d’épreuve et continuer à défendre la vérité de l’enseignement catholique traditionnel face aux erreurs morales et doctrinales qu’il attribue au pape François, qu’il présente comme un « faux docteur », « un faux pasteur » et « un faux prophète ».

Le prêtre, également connu sous le nom d’Abbé Janvier Gbénou, a déclaré avoir été convoqué à une réunion avec le Vicaire Régional de l’Opus Dei en Côte d’Ivoire le 6 mars, mais n’avoir pu y assister en raison de menaces de mort. Il doit également organiser sa sécurité avant de pouvoir se déplacer à l’étranger et trouver un avocat canoniste pour le défendre.

Cette décision fait suite à une série de sanctions prises à l’encontre de Missigbètò par l’Opus Dei en 2022, qui lui ont interdit de prêcher, d’entendre des confessions et de célébrer la messe publiquement. Ces restrictions ont été approuvées par le pape François et le cardinal Marc Ouellet en raison, selon eux, du manque de respect et d’obéissance du prêtre envers le Souverain Pontife.

Le père Missigbètò a déjà écrit plusieurs articles, critiquant les nouvelles orientations théologiques et doctrinales du pape François.

Il reste à voir comment se déroulera ce procès canonique et quelles seront ses implications pour l’avenir du prêtre au sein de l’Église catholique.