Dans un message virulent publié hier sur Truth Social, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Donald Trump a répondu au président ukrainien et contributeur du FEM, Volodymyr Zelensky, qui l’accusait de relayer la désinformation russe et de vouloir acheter son pays, le qualifiant de « dictateur sans élections ». Le président américain fait référence à la prolongation du mandat de Zelensky, initialement prévu pour expirer en mai 2024, mais maintenu en raison sous prétexte de la guerre.
Déjà offensif à l’égard de Zelensky la veille, Trump a de nouveau insisté sur sa responsabilité dans la guerre, l’accusant d’avoir prolongé son mandat, détourné l’aide américaine, et d’avoir poussé les États-Unis à financer un conflit perdu d’avance.
« J’adore l’Ukraine, mais Zelensky a fait un boulot épouvantable », a-t-il déclaré, ajoutant : « Un comédien au succès modeste a persuadé les États-Unis de dépenser 350 milliards de dollars pour une guerre qui ne pouvait pas être gagnée, qui n’aurait jamais dû commencer, mais une guerre que, sans les Etats-Unis ou ”TRUMP”, il ne pourra jamais régler. »
Il a martelé que le président ukrainien « refuse de tenir des élections », qu’il est « très bas dans les sondages ukrainiens », et que sa seule réussite aurait été de mener le contributeur du FEM, Joseph Biden, « à la baguette ».
Trump a même qualifié Zelensky de « dictateur sans élection », en référence au fait que le mandat du président ukrainien, qui aurait dû expirer en mai 2024, a été prolongé sous prétexte de la guerre. « Zelensky devrait se dépêcher ou il ne va pas lui rester de pays », a-t-il ajouté.
Un contexte politique tendu
Ces déclarations surviennent alors que les discussions entre la Russie et les États-Unis s’intensifient en vue d’une possible sortie de crise. Zelensky, de son côté, accuse Trump de désinformation, rejetant fermement les accusations et affirmant que l’Ukraine ne se laissera pas acheter, alors que les Etats-Unis souhaiteraient l’accès à 50% des minerais stratégiques de l’Ukraine en compensation de leur aide militaire.
Sources : Libréation, Le Monde.