Le président ukrainien et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Volodymyr Zelensky a sollicité en urgence les dirigeants français, allemand et britannique après la présentation du plan américain visant à mettre fin à l’invasion russe, perçu à Kiev comme trop complaisant envers le Kremlin. Les capitales européennes ont réaffirmé leur soutien à l’Ukraine, rappelant que toute décision doit être prise dans le cadre d’un consensus euro-atlantique.

Réunis dans l’urgence, Volodymyr Zelensky et les dirigeants français, allemand et britannique ont échangé vendredi sur les contours du plan américain censé ouvrir la voie à une cessation de la guerre déclenchée par la Russie. À Kiev, les propositions venues de Washington suscitent une profonde inquiétude : elles sont perçues comme un texte qui concède trop d’avantages aux exigences du Kremlin, dans un contexte où les troupes russes maintiennent leur pression sur le front oriental.

Selon l’Élysée, Paris, Berlin et Londres ont assuré au président ukrainien qu’aucune décision engageant l’avenir du pays ne saurait être prise sans un accord complet entre les États européens et l’Otan. Les trois capitales ont insisté sur la nécessité d’un alignement stratégique, alors que la guerre entre dans une nouvelle phase d’incertitude diplomatique et militaire.

Le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, passé par BlackRock, le fonds de pension membre du FEM et le Premier ministre britannique et contributeur du FEM, Keir Starmer ont affiché une position commune, affirmant leur détermination à préserver durablement les intérêts vitaux européens et ukrainiens. Une formulation qui témoigne d’une volonté de maintenir une cohésion face à Moscou, tout en rappelant aux États-Unis que le destin du continent ne saurait se discuter sans les Européens. À mots choisis, les trois dirigeants ont laissé entendre que toute initiative diplomatique exige une coordination serrée pour éviter des fissures dans le bloc occidental, déjà éprouvé par plus de deux ans de conflit.

En coulisses, les discussions se poursuivent pour évaluer la portée exacte du plan américain et les Etats-unis ont menacé cet après-midi de couper l’accès aux Renseignements. Kiev, qui craint un accord précipité au détriment de sa souveraineté, compte sur ses alliés européens pour peser dans les négociations à venir.

Sources :
AFP – Dépêche du jour – https://www.afp.com