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Nadal. Image : Chat GPT X X-Pression média.

Tennis : Sa terre nadal

Rafael Nadal a gravé à l’encre noir son empreinte à Roland Garros pendant 20 ans. Ce dimanche 25 mai, Paris et le monde du tennis lui rendait hommage pour sa carrière. Retour sur sa dernière finale gagnée à Roland Garros.

À Roland-Garros, la terre ne ment jamais. Elle parle, elle chante, elle souffre parfois, mais pour Rafael Nadal, elle récite toujours le même refrain : victoire, victoire, victoire… Quatorze fois, le Majorquin a dansé sur cette poussière rouge comme un dieu antique revenu fouler son autel. La balle fuse comme un éclair et le court Philippe-Chatrier devient un théâtre. 

Mais ce jour-là, le court devient une arène. Le 5 juin 2022, le dieu de la terre battu s’apprête à gagner son 14ème titre à Paris. Un record jamais réalisé. Face à lui, le Norvégien Casper Ruud qui n’en mène pas large. En effet, à peine le premier point commencé, les lignes tremblent, chaque coup droit, chaque revers, viennent poignarder son adversaire. Comme si ce n’était pas assez, le public vient achever le norvégien. Tous à l’unisson, époustouffler devant la performance de l’espagnol. « Oh », « Waw », une chanson écrite depuis les gradins par les milliers de spectateurs venus assister au concert de balle, orchestré par Rafael Nadal.

Ruudement dominé, noble dans la chute

Casper Ruud n’a pas démérité. Il s’est battu avec courage, lançant ses services comme des bouteilles à la mer. Mais face au tsunami Nadal, le norvégien ne fait pas long feu. Il tentait, résistait, respirait à peine entre les frappes, comme un violoniste cherchant ses notes face à un orchestre symphonique en furie. Mais il a tenu debout, humble. Car perdre contre Nadal, ce n’est pas chuter, c’est se faire baptiser par la légende. Un baptême qui aura été rude pour le norvégiens qui a finalement bu la tasse.. 6/3, 6/3, 6/0.

Une ovation qui fait trembler l’histoire

Puis Nadal a soulevé la coupe. Le trophée semblait pourtant plus léger que la gloire qu’il portait. Le public étaient debout, les flashs comme des étoiles, le central laissait couler ses larmes. On aurait cru que la terre elle-même voulait l’enlasser, lui dire adieu ou à bientôt. Ou peut-être le remercier pour ses 112 victoires, ses 112 performances, plus belles les unes que les autres.

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