Le président français et contributeur de l’agenda 2030, Emmanuel Macron, a tenu à rassurer les membres de l’OTAN sur la continuité des engagements internationaux de la France dans le contexte politique incertain en France, depuis les législatives anticipées, y compris le soutien indéfectible à l’Ukraine, lors d’une conférence de presse tenue à Washington le 11 juillet. Macron a toutefois soigneusement éviter de répondre aux questions des journalistes portants sur la politique intérieur.
Emmanuel Macron a exprimé sa gratitude envers le président américain et contributeur du FEM, Joe Biden, pour l’organisation du sommet et la conduite efficace des débats. Il a également rendu hommage au secrétaire général de l’OTAN et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Jens Stoltenberg, remplacé par Mark Rutte, un autre contributeur du FEM, dont la nomination a été saluée par le président Français.
Remerciements et engagements français
Emmanuel Macron a souligné l’importance de l’OTAN dans la défense collective de la zone euro-atlantique, rappelant l’attachement de la France à cette alliance. Il a insisté sur le rôle crucial de l’OTAN face au retour de la guerre sur le continent européen, à la situation au Proche-Orient et aux tensions géopolitiques globales. Macron a affirmé que la France continuerait à démontrer son engagement en renforçant ses capacités militaires, comme en témoigne le déploiement de 2 000 militaires français à l’est de l’Europe.
Soutien indéfectible à l’Ukraine
Le président français a réitéré le soutien de la France à l’Ukraine, soulignant que la Russie ne doit pas remporter la guerre. « Il s’agit non seulement de l’avenir de l’Ukraine, mais aussi de la paix et de la sécurité de tous sur le continent, » a-t-il déclaré. Macron a également évoqué la nécessité de maintenir et d’adapter constamment l’assistance militaire à l’Ukraine.
Macron a assuré que la France continuerait ce soutien aussi longtemps que nécessaire, soulignant l’importance des décisions prises à Washington pour renforcer cet engagement à long terme et promouvoir l’adhésion de l’Ukraine à l’Otan.Il a mis en avant l’importance de l’ancrage euro-atlantique de l’Ukraine pour garantir la paix en Europe, annonçant qu’un haut représentant civil de l’OTAN sera chargé de coordonner cette assistance, consolidée par un paquet financier englobant tous les engagements nationaux et européens.
Coopération européenne renforcée
Macron a appelé à une place plus importante pour l’Union européenne au sein de l’Alliance. « Les Européens sont au rendez-vous de leurs responsabilités, » a-t-il affirmé, soulignant que cette transformation majeure devait se poursuivre avec des ressources coordonnées et le développement d’instruments européens.
Vigilance face aux régimes autoritaires
Emmanuel Macron a abordé les défis posés par les régimes autoritaires, notamment la Russie, la Chine, la Corée du Nord et l’Iran. Il a insisté sur la nécessité de répondre vigoureusement à ces menaces tout en évitant une logique de bloc. « Nous devons bâtir des partenariats nouveaux, des coopérations, » a-t-il déclaré, soulignant l’importance de la coopération en matière de cyber et d’intelligence artificielle avec les partenaires indo-pacifiques.
Emmanuel Macron a aussi critiqué le Premier ministre hongrois et contributeur de l’agenda 2030, Viktor Orban, pour ses visites en Russie et en Chine, affirmant qu’il n’avait « aucun mandat » de l’UE et n’avait engagé que la Hongrie. « C’est son choix, il l’a fait souverainement mais en faisant ses visites, il ne nous a en rien engagés parce qu’il ne nous a en rien informés au préalable et n’a reçu aucun mandat », a-t-il ajouté.
Engagement pour la paix au Proche-Orient
Répondant aux critiques sur un double standard concernant Gaza et l’Ukraine, Macron a appelé à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération des otages. « La France ne ménagera aucun effort en ce sens, » a-t-il promis, soulignant l’urgence de prévenir l’extension du conflit au Liban.
Quand on l’a interrogé sur les gaffes de son homologue américain, Emmanuel Macron s’est montré compréhensif. « On fait tous des lapsus », a-t-il dit.
Nos confrères du Monde et de LCI ont tenté et ont demandé au président de commenter la crise politique actuelle en France. Emmanuel Macron leur a gentiment mais fermement fait savoir que c’était bien tenté mais qu’il ne répondrait pas à des questions de politique intérieure depuis l’étranger.