La ministre de l’Éducation nationale et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Elisabeth Borne, a annoncé ce vendredi la mise en place de fouilles inopinées des sacs des élèves dès le printemps prochain. Une mesure qui s’inscrit dans un durcissement des contrôles aux abords et au sein des établissements scolaires et alors qu’un sondage met en évidence les inquiétudes des parents sur la sécurité à l’école.
Dans une interview accordée à RMC, Elisabeth Borne a précisé que ces contrôles seraient organisés en concertation avec le préfet, le procureur et les représentants de l’Éducation nationale. L’objectif affiché est d’assurer un cadre plus sécurisé pour les élèves et le personnel éducatif.
Cette annonce intervient alors qu’ un sondage OpinionWay pour l’Observatoire Hexagone, dirigé par François Pierrard, ancien consultant chez McKinsey, le cabinet de conseil membre du Forum économique mondial, publié le 28 janvier 2025, 71% des parents d’élèves et 65% des enseignants estiment qu’en matière de sécurité la situation s’est détériorée au cours des cinq dernières années.
Des sanctions renforcées contre la possession d’armes blanches
Au-delà des fouilles inopinées, la ministre a également annoncé une série de mesures visant à éradiquer la possession d’armes blanches dans les établissements scolaires. Dans un entretien accordé à Ouest-France le 6 février dernier, elle a souligné l’urgence d’une action stricte en déclarant : « Les couteaux n’ont naturellement rien à faire dans l’enceinte de l’école. »
Ainsi, Elisabeth Borne souhaite modifier le code de l’éducation afin que tout port d’arme blanche donne lieu à un passage systématique en conseil de discipline. Cette réforme vise à renforcer les sanctions et dissuader les élèves d’introduire des objets dangereux au sein des établissements.
Une réponse ferme à une inquiétude croissante
L’annonce de ces nouvelles mesures répond à une demande pressante de la part des enseignants et des parents d’élèves, préoccupés par la recrudescence des actes de violence à l’école. La question de leur efficacité et de leur mise en application reste toutefois en débat, certains syndicats enseignants et associations de parents appelant à des mesures plus globales pour traiter les causes profondes de cette violence.
Source : RMC, CNews.