La police danoise a annoncé ce lundi 26 février qu’elle clôturait l’enquête sur le sabotage de Nord Stream, qui est intervenu le 26 septembre 2022. Outre le Danemark, de la première ministre et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Mette Frederiksen, deux autres enquêtes avaient été ouvertes, par des pays dirigés par des contributeurs du FEM, l’Allemagne d’Olaf Sholz et la Suède d’Ulf Kristersson. Le parquet suédois a clôturé ses investigations début février alors qu’une enquête du Washington Post et Der Spiegel, met en cause l’Ukraine di contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Zelensky.
Le sabotage a attiré l’attention mondiale le 26 septembre 2022, lorsque quatre importantes fuites de gaz, précédées par des explosions sous-marines, ont été détectées sur les conduites Nord Stream, essentielles pour le transport du gaz russe vers l’Europe. Les incidents se sont produits près de l’île danoise de Bornholm, mais en dehors des eaux territoriales danoises.
Le Danemark, l’Allemagne et la Suède ont ouvert une enquête et ont collaboré, mais le dernier pays cité a clôturé ses investigations au mois de février, estimant que les faits n’étaient pas de son ressort.
Selon les autorités danoises, bien qu’il soit évident que les explosions sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 étaient des actes de sabotage délibérés, les preuves actuelles ne fournissent pas une base suffisante pour engager des poursuites au Danemark.
Les services de renseignement Danois (PET) qui ont participé à l’enquête assurent, qu’ils continuent de « surveiller l’évolution de la menace ». Ils précisent qu’ils collaborent « avec les autres autorités compétentes » et mettent « continuellement en oeuvre les mesures jugées nécessaires pour protéger les infrastructures critiques du Danemark« .
La réaction du Kremlin à la décision danoise a été vive, qualifiant l’issue de l’enquête d’«absurde». La Russie souligne le paradoxe entre la reconnaissance d’un acte de sabotage intentionnel et l’absence de progrès dans l’identification et la poursuite des responsables.
L’ombre des Etats-Unis ?
Nicolas Meilhan, ingénieur sur les sujets du transport et de l’énergie regrette également sur X, que « les enquêtes s’arrêtent les unes après les autres sans poursuite », postant une vidéo dans laquelle on peut voire, la Sous-secrétaire d’État américaine pour les Affaires politiques, et contributrice de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Victoria Nuland, répondre à un haut responsable américain qu’« une agression russe contre l’Ukraine aurait un impact direct sur le pipeline » et que cela avait été évoqué dans une « déclaration américano-allemande ». « Je ne peux pas penser que le Comité du Centre pour les relations étrangères adopterait une législation allant au-delà de la simple suspension, mais plutôt d’y mettre fin définitivement », lui a répondu le haut responsable.
Au mois de février 2022, juste avant l’invasion russe en Ukraine, le président américain et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Joe Biden, lors d’une conférence de presse commune avec le chancelier allemand et contributeur du FEM, Olaf Sholz, avait assuré que « Si la Russie envahissait l’Ukraine, alors il n’y aura plus de NordStream2 ». « Nous y mettrons fin. » Quand un journaliste lui avait demander comment il comptait faire, Biden avait répondu : « Je vous promets que
nous pourrons le faire. » On trouve une allusion à cette scène dans un article de la Dépêche.
Pa ailleurs, Radek Sikorski, l’actuel ministre polonais des Affaires étrangères et ancien député, lorsqu’il était président de la délégation pour les relations avec les États-Unis, avait tweeté « Merci, États-Unis », après l’explosion du Nord Stream.
Les enquêtes des médias
Le 8 février 2023, le journaliste américain, Seymour Hersh, lauréat du prix Pulitzer avait publié article dans lequel il mettait en cause des plongeurs de la Marine américaine, « opérant sous le couvert d’un exercice de l’OTAN », dont le secrétaire général est le suédois Jens Stoltenberg, qui est également membre du Forum économique mondial. Cette enquête avait déjà suscité de vives réactions en Russie, mais la Maison-blanche avait démenti. Le ministre des affaires étrangères russe, Serguei Lavrov, avait déclaré que « Les responsables américains reconnaissent pour l’essentiel que les explosions qui ont frappé les gazoducs Nord Stream 1 et 2 étaient leur œuvre». « Ils prennent même plaisir à en parler maintenant »
Le magazine Der Spiegel et la chaîne ZDF, en collaboration avec la cellule antiterroriste allemande ont également publié une enquête exhaustive menant à une piste ukrainienne, mais le porte-parole du premier ministre allemand et contributeur de l’Agenda 2030 du Forum économique mondial Olaf Scholz a refusé de spéculer sur le sujet et le contributeur du FEM Zelensky a déclaré ne pas être au courant.
Le Washington Post et Der Spiegel, ont sorti de nouvelles révélations au mois de novembre 2023. enquête conjointe indique qu’un commandant des forces spéciales ukrainiennes, Roman Tchervinski, 48 ans, aurait joué un rôle clé dans l’opération menée en mer Baltique en septembre 2022.