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Ryad : La COP16 sur la désertification s’achève sans accord sur la lutte contre la sécheresse

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Les négociations de la COP16, qui se sont tenues à Ryad, en Arabie Saoudite, du 2 au 13 décembre 2024, se sont conclues sans parvenir à un accord contraignant sur la lutte contre la sécheresse. Prévue initialement pour le 12 décembre, la conférence a été prolongée d’une journée, mais les divergences entre les parties ont empêché la signature d’un protocole.

Dans son discours de clôture, Ibrahim Thiaw, secrétaire exécutif de la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification (CNULCD), a expliqué que les parties avaient besoin de plus de temps pour trouver un consensus sur les mesures à adopter. « Nous avons fait des progrès significatifs, mais la décision sur un cadre contraignant devra attendre la COP17, prévue en Mongolie en 2026 », a-t-il déclaré.

Malgré l’absence d’accord final, les discussions ont permis de poser les bases d’un futur régime mondial visant à freiner la sécheresse, un phénomène que l’ONU qualifie de « catastrophe environnementale la plus répandue et perturbatrice ».

Un front uni de l’Afrique face aux réticences des pays développés

Les représentants des pays africains, particulièrement touchés par la sécheresse, ont plaidé pour un protocole contraignant. Ce dernier imposerait aux gouvernements de mettre en place des plans d’action pour se préparer et répondre efficacement à ce fléau.

En revanche, les pays développés ont exprimé leur préférence pour un « cadre » plus souple, jugé inadéquat par les nations africaines. Ces désaccords ont bloqué la possibilité d’une avancée significative.

Un enjeu planétaire aux conséquences alarmantes

Les sécheresses, exacerbées par les activités humaines et le changement climatique, coûtent au monde plus de 300 milliards de dollars chaque année, selon l’ONU. Elles pourraient affecter jusqu’à 75% de la population mondiale d’ici 2050 si aucune mesure ambitieuse n’est mise en œuvre.

Prochain rendez-vous en 2026

L’échec de Ryad met en lumière l’urgence d’actions globales pour lutter contre la sécheresse. La prochaine étape sera la COP17 en Mongolie en 2026, où un protocole contraignant pourrait enfin voir le jour. En attendant, les communautés les plus vulnérables restent exposées aux conséquences dévastatrices de ce fléau environnemental.

Sources : Le Monde, Yahoo, Le Figaro.

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