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Roselyne Bachelot. Photo : @Remi Jouan

Roselyne Bachelot : Sa décision de reconstruire la flèche de Notre-Dame à l’identique aurait déplu à l’Élysée

Notre-Dame de Paris, joyau du patrimoine français, a rouvert ses portes après cinq années de travaux titanesques. Cependant, une décision prise par l’ancienne ministre de la Culture, Roselyne Bachelot, a suscité des tensions à l’Élysée, comme elle l’a révélé lors de l’émission Quelle Époque ! diffusée sur France 2.

Ce samedi 7 décembre, la réouverture officielle de Notre-Dame de Paris a été célébrée par une cérémonie grandiose en présence de nombreuses personnalités politiques et figures royales. En parallèle des festivités, un concert exceptionnel alliant musique classique et électronique a été retransmis sur France 2 et Radio France, marquant une nouvelle étape dans la vie de ce monument emblématique.

Roselyne Bachelot, invitée de l’émission Quelle Époque ! présentée par Léa Salamé, a profité de l’occasion pour revenir sur une décision capitale qu’elle a prise lorsqu’elle était ministre de la Culture : reconstruire la flèche de Notre-Dame « à l’identique ». Cette annonce, faite dès son arrivée au ministère en juillet 2020, n’a pas fait l’unanimité.

Une reconstruction fidèle au passé

Lors de l’émission, Roselyne Bachelot a expliqué avoir imposé la reconstruction de la flèche selon son design original, une décision prise en collaboration avec l’architecte en chef des monuments historiques, Philippe Villeneuve. Celui-ci, en tant qu’architecte en chef, affirmait ne pas pouvoir faute autre « chose que cela », même s’il a changé le coq, symbole christique, qui juche la flèche.

Roselyne Bachelot, pour sa part, a raconté comment elle a « forcé le destin » en présentant ce choix à la commission de l’architecture et du patrimoine dès son arrivée au ministère. « Cette décision n’a pas plu partout », a-t-elle admis. Selon elle, cette reconstruction fidèle était essentielle pour respecter l’histoire et l’identité du monument.

Une tension palpable avec l’Élysée

Cependant, cette décision n’a pas été accueillie avec enthousiasme par tout le monde, notamment à l’Élysée, où le couple présidentiel était partisan d’innovations. Roselyne Bachelot a confié lors de l’émission Quelle Époque ! que sa directrice de cabinet lui avait rapporté que « l’Élysée était très, très fâché ».

Même le toi en plomb a été conservé alors que ce métal alchimique ne correspond plus aux normes sanitaires. En ce qui concerne l’intérieur, le mobilier liturgique a été remplacé par le bronze, autre métal prisé par les alchimistes et les franc-maçons. Le président français et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Emmanuel Macron, souhaitait également modifier les vitraux qui avaient pourtant résister à l’incendie.

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