Ce samedi 26 octobre, une fusillade a éclaté à Pacé, près de Rennes, impliquant un père de famille et son fils de 5 ans. L’enfant, qui se trouvait à l’arrière de la voiture conduite par son père, a été touché à la tête par deux projectiles d’arme à feu. Alertés aux alentours de 22 h 30, les secours ont rapidement pris en charge le jeune garçon, transporté en urgence au centre hospitalier de Rennes, où son pronostic vital est engagé, d’après Ouest-France.
D’après les premiers éléments de l’enquête, l’attaque aurait été menée par plusieurs hommes cagoulés, qui ont pris en chasse la voiture de la victime sur plusieurs kilomètres. Arrivés à hauteur du véhicule, les assaillants ont ouvert le feu à plusieurs reprises, visant d’abord le coffre et l’arrière du véhicule avant que deux balles ne touchent l’enfant.
Le père de famille, âgé de 30 ans, est connu des services de police pour des faits liés au trafic de stupéfiants. Il se rendait chez la mère de son fils au moment des faits. Selon le parquet de Rennes, cette fusillade s’inscrit dans un contexte de violences liées à des trafics de drogue qui secouent la ville depuis plusieurs mois.
Un contexte de violences récurrentes à Rennes
Depuis cet été, plusieurs fusillades ont éclaté dans divers quartiers de Rennes, en particulier dans ceux de Maurepas et Bréquigny. Les 23 et 30 septembre derniers, des échanges de tirs avaient déjà été signalés à Maurepas, où plusieurs points de deal sont implantés. Une autre fusillade avait eu lieu dans le quartier de Bréquigny le 24 septembre. Plus récemment, un homme avait été gravement blessé par balle dans le centre-ville dans la nuit du 5 au 6 octobre.
Une enquête en cours
La brigade de recherche de Rennes, la section de recherche de Rennes et le groupement de gendarmerie d’Ille-et-Vilaine ont été saisis de l’enquête pour déterminer les circonstances exactes de cet événement dramatique. Ce même jour, une opération du Raid avait conduit à l’arrestation d’une vingtaine de personnes, mais une seule était encore placée en garde à vue au moment des faits.
Les autorités locales continuent de renforcer leur présence dans les quartiers touchés par ces violences afin de rétablir l’ordre et d’assurer la sécurité des habitants.
