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RDC : le M23 veut poursuivre les négociations de paix à Doha

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Alors que la République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé un accord de paix à Washington, le groupe rebelle M23 affirme vouloir poursuivre les négociations directement avec Kinshasa au Qatar.

Le Mouvement du 23 mars (M23), groupe armé soutenu par le Rwanda et actif dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), a annoncé jeudi 3 juillet son intention de continuer les pourparlers de paix engagés avec Kinshasa à Doha. Lors d’une conférence de presse organisée à Goma, Benjamin Mbonimpa, secrétaire exécutif du M23, a précisé :

« Ce qui se passe entre la RDC et le Rwanda, c’est entre les deux États. Nos problèmes sont différents. »

Une région minée par des décennies de violences

L’est de la RDC, riche en minerais et frontalier du Rwanda, est en proie aux conflits depuis plus de trente ans. Ces derniers mois, les tensions se sont intensifiées avec la prise de Goma en janvier, puis de Bukavu en février, par le M23 et les troupes rwandaises.

Un accord de paix a été signé le 27 juin à Washington entre les ministres des affaires étrangères de la RDC et du Rwanda, sous l’égide des États-Unis. Cet accord, qualifié d’« étape importante » par l’Union africaine et l’ONU, doit toutefois encore être mis en œuvre. Il prévoit notamment une rencontre prochaine entre les présidents Félix Tshisekedi et Paul Kagame.

Le M23 exige un cessez-le-feu bilatéral

Le M23 souhaite, en parallèle, conclure un cessez-le-feu bilatéral direct avec Kinshasa, distinct de l’accord interétatique. Depuis février, malgré une stabilisation relative du front, des violences sporadiques se poursuivent entre le M23 et des milices favorables au gouvernement congolais.

Un volet économique encore flou

L’accord de Washington comprend également un volet économique, encore peu détaillé à ce stade, qui devra faire l’objet d’un accord séparé. En avril dernier, le président congolais Félix Tshisekedi avait déjà évoqué la possibilité d’un accord minier avec le conseiller américain pour l’Afrique, Massad Boulos, lors de sa visite à Kinshasa.

source : Le Monde

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