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États-Unis : Trump réitère ses accusations de fraude électorale lors d’un nouveau meeting en Pennsylavnie

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Lors d’un meeting qui s’est déroulé hier à Lititz en Pennsylvanie, Donald Trump a réitéré ses accusations de fraude électorale lors de l’élection de 2020. L’ancien président a même déclaré qu’il « n’aurait pas dû quitter » la Maison-Blanche, tout en faisant des déclarations controversées sur les journalistes suscitant une polémique que son équipe de campagne a tenté de désarmorcer.

Donald Trump a pris un ton grave pour affirmer son regret d’avoir quitté la présidence en 2020. « Je n’aurais pas dû partir, honnêtement », a-t-il déclaré, ajoutant qu’il avait assuré la sécurité aux frontières comme aucun autre président auparavant. Trump a également exprimé ses soupçons vis-à-vis de l’élection actuelle, laissant entendre que toute défaite ne pourrait être due qu’à des « tricheries » des Démocrates.

Une attaque verbale contre les Démocrates et ses opposants

Dans son discours, Trump a multiplié les critiques envers le Parti démocrate, le qualifiant de « démoniaque », tout en attaquant son adversaire Kamala Harris.

Trump a également intensifié sa rhétorique anti-médias, alors que les médias mainstream sont très critiqués aux États-Unis, les citoyens déclarant avoir une faible confiance en eux, dans les sondages. Il a notamment demandé de retirer les licences de certaines chaînes d’information et a exprimé le souhait de voir le Washington Post disparaître.

Des propos controversés au sujet des journalistes

Trump s’est plaint du manque de protection en verre autour de lui, faisant allusion au risque de tirs de sniper. Pointant du doigt la zone réservée aux médias, il a déclaré : « Je n’ai qu’une petite protection en verre ici, mais ce que nous avons là-bas, c’est les fausses informations. Et pour m’atteindre, quelqu’un devrait tirer à travers ces fausses informations. Ça ne me dérangerait pas tant que ça. » Ce commentaire, accompagné d’un rire, a été accueilli par des applaudissements de ses partisans.

Suite à cette déclaration polémique, Steven Cheung, porte-parole de la campagne de Trump, a tenté d’atténuer la portée de ces propos en affirmant que Trump « pensait en réalité à la sécurité des journalistes, bien plus qu’à la sienne ». Selon Cheung, Trump souhaitait mettre en évidence le danger que pourraient courir les journalistes, suggérant qu’ils devraient également être protégés par une vitre.

Interrogée par ABC News, la porte-parole de la campagne Karoline Leavitt a affirmé que Trump plaisantait et a dénoncé les journalistes pour leur tendance à décortiquer chaque mot prononcé par l’ancien président. Elle a qualifié cette insistance d’« épuisante », en affirmant que Trump aborde régulièrement les sujets qui préoccupent réellement les Américains dans ses discours.

Un discours teinté de défiance

Le rassemblement en Pennsylvanie marque un tournant dans cette campagne, alors que Trump s’apprête à faire plusieurs autres apparitions avant l’élection. Son discours laisse entrevoir la stratégie de sa campagne : galvaniser les partisans en rappelant les tensions de 2020.

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