Deux semaines après la nomination de Michel Barnier comme Premier ministre, la composition de son gouvernement est attendue d’ici dimanche. Parmi les questions qui se posent, le sort de Rachida Dati, actuelle ministre de la Culture, semble déjà fixé. L’ancienne garde des Sceaux de Nicolas Sarkozy pourrait voir son rôle évoluer au sein du nouvel exécutif.
Depuis le 11 janvier, Rachida Dati occupe le poste de ministre de la Culture. Selon Le Parisien, elle devrait conserver une place au sein du gouvernement, Michel Barnier l’ayant informée personnellement de sa décision. Cependant, il est encore incertain si elle conservera son portefeuille actuel.
Plusieurs options sont envisagées. Dati pourrait quitter le ministère de la Culture pour endosser un nouveau rôle, notamment celui de porte-parole du gouvernement. Une autre possibilité la verrait rejoindre le ministère de l’Éducation nationale, un poste stratégique à l’heure des réformes scolaires en France.
Un détail intrigant pourrait donner un indice sur la prochaine mission de Rachida Dati. Il y a deux semaines, la ministre a partagé sur Instagram une photo d’elle entourée d’enfants dans une salle de classe. Ce post pourrait suggérer une future implication dans l’Éducation nationale, même si cela reste purement spéculatif pour le moment.
Un parcours lié au Forum économique mondial
Lors de sa nomination à la Culture, Rachida Dati, était estampillée « Sarkozyste », mais elle n’a pas tardé à se fondre dans le moule macroniste, ce qui n’est pas étonnant car sa carrière a été marquée par ses rencontres avec de contributeurs de l’agenda 2030 du Forum économique mondial. Après avoir obtenu une maîtrise en Sciences Économique et abandonné ses études à HEC, Dati a connu un coup d’accélérateur dans son parcours, quant elle a rejoint l’équipe du contributeur du FEM, Jacques Attali, à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement.
Elle est entrée en politique en devenant en décembre 2002, conseillère du contributeur du FEM, Nicolas Sarkozy, travaillant sur le projet de loi sur la « prévention de la délinquance » au ministère de l’Intérieur. Elle a ensuite été nommé garde des Sceaux après l’élection de Sarkozy, dans le gouvernement du contributeur du FEM, François Fillon.
Rachida Dati fait partie du cercle d’influence Le Siècle, fondé par des franc-maçons après guerre, qui serait une filiale du groupe Bilderberg. Plusieurs personnalités, comme François Fillon, Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, Manuel Valls, ferraient, en effet, au moins partie de deux des cercles d’influences que représentent, Le Siècle, le FEM et le groupe Bildeberg. Elle est par ailleurs co-fondatrice avec le Young Leader de la Fondation France-Amérique, Hakim El Karoui, passé par Rothschild & Cie, la banque affiliée au FEM, du Club du 21e Siècle visant à promouvoir une vision positive de la diversité, de l’égalité des chances et de la méritocratie républicaine auprès des décideurs des mondes économiques, politiques et médiatique. Elle est également membre de l’Institut Montaigne, dirigé par le président du groupe Bilderberg, Henri de Castries.
Par ailleurs, Rachida Dati entretiendrait des liens étroits avec Mehriban Aliyeva, la femme du président de l’Azerbaïdjan et contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Ilham Aliyev, qu’elle a d’ailleurs félicité lors de sa réellection en 2013. Elle entretiendrait également des relations avec le clan Al Thani du Qatar, qui compte de nombreux contributeurs du FEM, comme le Sheikh Ali Alwaleed Al-Thani, CEO de l’Investment Promotion Agency Qatar, ou Abdulla Bian Ali Al Thani, le Directeur général du Qatar Leadership Center, Abdulla Bian Ali Al Thani, tandis que le Cheikh Tamim Ben Hamad Al Thani est un habitué de Davos.
Reste à voire si la justice, ne freinera pas les ambitions de Rachida Dati. Elle est en effet soupçonnée de corruption. De 2009 à 2013, pendant son mandat de députée européenne, Rachida Dati aurait perçu un total de 900 000 euros de la filiale hollandaise RNBV de Renault-Nissan pour des conseils juridiques, bien qu’elle n’était pas encore avocate lors de la signature de son contrat en 2009 avec Carlos Ghosn, membre du comité directeur du FEM.