You are currently viewing Quand Julian Assange évoquait la responsabilité des médias dans la genèse des guerres
Julian Assange. Capture d'écran compte X d'Anice Lajnef.

Quand Julian Assange évoquait la responsabilité des médias dans la genèse des guerres

Dans un discours éclairant, Julian Assange, le fondateur de WikiLeaks, mettait en lumière une vérité troublante sur les conflits mondiaux et le rôle des médias dans leur genèse.

« L’une des choses les plus décourageantes que j’ai découvertes est que presque toutes les guerres qui ont éclaté au cours des 50 dernières années ont été le résultat de mensonges médiatiques », déclarait Julian Assange.

« Les médias auraient pu l’arrêter s’ils avaient fait des recherches suffisamment approfondies, s’ils n’avaient pas réimprimé la propagande gouvernementale, ils auraient pu l’arrêter », ajoutait-il, comme on peut le voir dans une vidéo postée le 27 mars 2022, par le lançeur d’alerte Anice Lajnef, un ex-trader de la Société Générale et Barclays, deux banques affiliées au Forum économique mondial, qui après avoir passé 18 ans en salle de marchés, avait dénoncé les dérives de la finance, déplorant notamment l’asservissement de notre système par la dette.

Le fondateur de Wikileaks soulignait que les populations sont naturellement enclines à la paix et doivent être induites en erreur pour soutenir les guerres. « Ainsi, si nous disposons d’un bon environnement médiatique, nous aurons également un environnement pacifique », expliquait-il.

Assange allait plus loin en identifiant « l’ignorance » comme l’ennemi principal de la société et questionnait  « qui promeut l’ignorance ?« .

Il pointait du doigt, « ces organisations qui tentent de les garder secrètes et ces organisations qui déforment les informations vraies pour les rendre fausses et déformées ». « Dans cette dernière catégorie, ce sont les mauvais médias. »

Le fondateur de WikiLeaks ne mâchait pas ses mots en critiquant l’état actuel du journalisme. Selon lui, bien qu’il existe des journalistes exceptionnels avec lesquels il a collaboré, une grande partie de la profession contribue à une vision faussée et corrompue du monde. Cette distorsion, arguait-t-il, alimente les guerres et permet aux « gouvernements corrompus » de prospérer.

L’exemple de Katharine Gun durant la guerre d’Irak

En écoutant ces propos de Julian Assange, on ne peut s’empêcher de penser au combat de la lanceuse d’alerte, Katharine Gun, afin d’empêcher la « guerre illégale » en Irak en 2003, menée conjointement par les Etats-Unis de George W. Bush et le Royaume-Uni du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Tony Blair.

Cette traductrice du Government Communications Headquarters (GCHQ), le service de renseignements électroniques du gouvernement du Royaume-Uni, avait mis au jour un e-mail de la National Security Agency (NSA) américaine. Cet e-mail demandait l’assistance du renseignement britannique pour collecter des données compromettantes sur des membres clés du Conseil de sécurité de l’ONU, dans le but de les contraindre à approuver l’invasion de l’Irak.

La décision de Gun de révéler ces informations au journal britannique, The Observer, visait à alerter l’opinion publique et les législateurs sur les manipulations en cours. Malheureusement, malgré son geste audacieux, la couverture médiatique internationale n’a pas suivi avec l’ampleur nécessaire pour influencer le cours des événements.

Laisser un commentaire