Le dimanche 21 juillet 2024, Paul Watson, le fondateur de l’ONG Sea Shepherd, a été arrêté au Groenland par la police danoise. Militant écologique depuis des années, il a reçu le soutien de plusieurs personnalités publiques.
Paul Watson est l’un des fondateurs de Greenpeace, qu’il a quitté en 1977 en raison de désaccords sur les modes d’action militants. La même année, il créa Sea Shepherd, une organisation de défense de la biodiversité des océans. Elle est principalement financée par des dons de particuliers, mais aussi par la Fondation Brigitte Bardot et par le chanteur du Groupe Architects : Sam Carter, qui est devenu ambassadeur anglais de Sea Shepherd.
Il a été intercepté sur son navire à Nuuk, capitale du Groenland, pour se ravitailler en carburant afin d’intercepter, un nouveau navire-usine baleinier du Japon dans le Pacifique Nord.
Depuis 2012, Paul Watson vit sous la menace d’un mandat d’arrêt international d’Interpol, émit par la demande du Japon. Pourquoi le Japon ? Tout simplement, car M. Watson a été accusé de mener des actions coup de poing contre des bateaux japonais de pêche à la baleine. Des actions qui auraient causé des dommages et blessures aux bateaux et pêcheurs japonais.
Pour rappel, le Japon avait été condamné en 2017 par le tribunal international de Lahaye pour « chasse illégale ». Le Japon dont le premier ministre est le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Fumio Kishida, est, avec la Norvège dont le Premier ministre est le contributeur du FEM, Jonas Gahr Støre, et l’Islande, dont la première ministre est la contributrice du FEM, Katrín Jakobsdóttir, l’un des trois derniers pays au monde qui pratique encore la chasse commerciale à la baleine.
Le Danemark, dirigé par Mette Frederiksen, contributrice du FEM, doit rendre une décision sur la potentielle extradition de Paul Watson vers le Japon le 15 août 2024. Le fondateur de Sea Shepherd, est actuellement en détention provisoire au Danemark, et risque une peine d’emprisonnement de 15 ans minimum une fois arrivé au Japon.
Les charges retenues contre Paul Watson comprennent l’entrée illégale dans une zone protégée, l’interférence avec des activités de chasse, et la mise en danger de la sécurité maritime. Les autorités du Groenland affirment que ses actions ont non seulement violé les lois locales, mais aussi mis en danger la sécurité des chasseurs et des membres de Sea Shepherd.
Le ministère de la Justice danois a déclaré que « L’extradition du Groenland en vue de poursuites judiciaires dans d’autres pays ne peut avoir lieu qu’à la suite d’une demande d’extradition émanant du pays qui a émis le mandat d’arrêt ». « Le ministère de la Justice attend maintenant une demande formelle d’extradition de la part des autorités japonaises. Cette demande d’extradition doit être présentée au plus tard 30 jours après l’arrestation. »
En France, une pétition demande sa libération immédiate et compte déjà plus de 330 000 signatures, dont celles de Pierre Niney, Stéphane Berne et Brigitte Bardot. Emmanuel Macron, président de la France et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, est intervenu auprès des autorités danoises pour éviter l’extradition de Paul Watson. Avant son arrestation, Paul Watson vivait en France depuis un an.
Dans un communiqué, Sea Shepherd a souligné que cet incident met en évidence la nécessité de réévaluer et de renforcer la législation internationale sur la protection des océans.