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Pau : Un gynécologue sanctionné pour avoir refusé une patiente transgenre

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Un gynécologue de la polyclinique Pau-Pyrénées a été interdit d’exercice pendant un mois après avoir refusé de prendre en charge une patiente transgenre en août 2023. L’Ordre des médecins de Nouvelle-Aquitaine a confirmé cette sanction, précisant qu’elle prendra effet du 1er au 31 mars 2025. Le médecin peut toutefois faire appel de cette décision.

L’incident a eu lieu fin août 2023, lorsque la patiente, engagée dans un parcours de transition depuis trois ans, se rend au cabinet du gynécologue après avoir pris rendez-vous en ligne pour des douleurs à la poitrine. Le médecin, selon les témoignages, a refusé de la prendre en charge, affirmant qu’il n’était pas compétent pour soigner des personnes transgenres.

Le lendemain, son compagnon a laissé un commentaire négatif sur la page Google du médecin, qui a réagi par un message transphobe, déclarant qu’il ne s’occupait « que des vraies femmes » et n’avait « aucune compétence » pour prendre en charge des personnes transgenres. Cette réponse a déclenché une vague d’indignation de la part des associations de lutte contre les discriminations.

La décision de l’Ordre des médecins

L’Ordre régional des médecins a rendu sa décision le 16 janvier 2025, sanctionnant le médecin par six mois d’interdiction d’exercice, dont cinq mois avec sursis. Cette mesure a été prise en vertu du Code de la santé publique, qui stipule qu’aucune personne ne doit être discriminée dans l’accès aux soins. L’Ordre a souligné que les propos du gynécologue n’étaient pas une « simple maladresse », mais constituaient une « discrimination » à l’égard des personnes en transition de genre.

Réactions des associations proches du Forum économique mondial

Les associations SOS Homophobie et SOS Transphobie ont déposé des plaintes à l’encontre du médecin, ce qui a conduit à une enquête pénale. Le procureur de Pau doit désormais décider des suites pénales éventuelles. Pour l’avocat de la patiente, Edouard Martial, la sanction disciplinaire correspond exactement à ce qui était attendu.

 SOS Homophobie. fait partie de la DILRAH (Délégation interministérielle à la lutte contre le racisme, l’antisémitisme et la haine anti-LGBT), qui a été créée en 2012, et son délégué actuel est Olivier Klein. Ce dernier est un proche de l’Institut Montaigne financé par des groupes membres du FEM,  LVMHCarrefour ou Total Énergies et donné par Claude Bébéar, parrain du capitalisme français et créateur d’Axa dont BlackRock est l’un des investisseurs. Toutes ces multinationales sont membres du FEM. Surtout l’Institut Montaigne est présidé par Henri de Castries, président du groupe Bilderberg. De plus SOs Homophobie compte parus ses partenaires la MGEN (Mutuelle Générale Éducation Nationale) qui est présidée par Matthias Savignac, compagnon de Marlène Schiappa, contributrice à l’agenda 2030 du Forum Économique Mondial et ancienne Young Global Leader, du FEM. Ensuite, SOS Homophobie compte parmi ses partenaires stratégiques, Uber, rattaché directement au FEM. Enfin, SOS Homophobie a pu être cité dans un article du FEM pour parler de la hausse des attaques anti-LGBT en 2019. 

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