Le chef du Parti socialiste, Olivier Faure, a déclaré mardi être « prêt à assumer » la fonction de Premier ministre, soulignant qu’il ne le ferait que « dans le dialogue avec (ses) partenaires » du Nouveau Front Populaire (NFP).
« Je ne suis pas d’accord pour que quiconque impose à qui que ce soit son point de vue. Il ne peut pas y avoir pour qui que ce soit une prétention à l’hégémonie, une volonté de s’imposer aux autres sans jamais aucun dialogue », a-t-il insisté.
Les propos d’Olivier Faure interviennent dans un contexte de négociations intenses entre les partis de gauche pour désigner un candidat au poste de Premier ministre. Depuis dimanche, ces discussions se sont intensifiées au sein du NFP, coalition regroupant plusieurs partis de gauche, dont le Parti socialiste, La France insoumise et Europe Écologie Les Verts.
Faure a réitéré son engagement à travailler en étroite collaboration avec ses partenaires politiques. « Je suis prêt à assumer cette responsabilité, mais uniquement dans un cadre de dialogue et de respect mutuel avec tous les membres du Nouveau Front Populaire », a-t-il déclaré.
À l’issue du second tour des élections législatives anticipées, le Nouveau Front Populaire a obtenu 25,33 % des suffrages, ce qui lui permet d’obtenir un total de 174 élus (dont 32 dès le premier tour). La France insoumise est le groupe le plus représenté avec 71 élus, devant le Parti socialiste (58), les Verts (31) et le Parti communiste français (9).
Pour l’instant, le Nouveau Front Populaire n’a pas encore désigné son candidat pour le poste de Premier ministre. Du côté de La France insoumise, le nom de Clémence Guetté, députée du Val-de-Marne, a été évoqué. L’écologiste Marine Tondelier, très remarquée durant la campagne législative, pourrait également être candidate pour diriger le pays, même si c’est bien sur Jean-Luc Mélenchon, qui semble le plus légitime eu égard aux résultats des législatives, mais cela bloque du partie présidentiel.