Au lendemain d’une attaque ayant utilisé des bipeurs piégés, de nouvelles explosions ont fait quatorze morts et plus de 450 blessés au Liban. Cette fois, les talkies-walkies utilisés par des membres du Hezbollah lors des funérailles des victimes ont explosé. Le mouvement islamiste pointe Israël comme responsable, alors que l’incident secoue plusieurs régions du pays.
Le Liban est à nouveau secoué par des explosions meurtrières. Ce mercredi 18 septembre 2024, des talkies-walkies appartenant à des membres du Hezbollah ont explosé simultanément à Beyrouth, Saïda et Baalbeck, faisant quatorze morts et plus de 450 blessés. Cet incident intervient alors que des funérailles se tenaient pour quatre membres du Hezbollah tués la veille dans une attaque similaire impliquant des bipeurs piégés. Le Hezbollah accuse Israël d’être à l’origine de ces explosions, une accusation qui renforce les tensions déjà vives entre les deux pays. Les appareils avaient été achetés il y a seulement cinq mois, selon des sources proches du mouvement. Des secouristes libanais, notamment la Croix Rouge, sont rapidement intervenus pour gérer cette crise qui touche plusieurs régions du pays. L’enquête se poursuit pour déterminer les responsables de cet acte, et la population reste sous le choc.
Mardi, des explosions simultanées de bipeurs, utilisés par le mouvement islamiste pro-iranien, ont causé la mort de douze personnes, dont deux enfants, et blessé entre 2 750 et 2 800 autres, selon un rapport du ministère libanais de la Santé.