Dans un discours au Parlement européen, Thierry Mariani a mis en cause cette semaine, l’Ukraine dans l’attaque du gazoduc Nord Stream, s’appuyant sur l’arrestation d’un suspect lié aux services ukrainiens. Il interpelle la Commission européenne : comment continuer le soutien à Kiev si des preuves émergent de son implication ?
Thierry Mariani, député européen, a mis les pieds dans le plat en affirmant que la vérité commence à poindre dans l’affaire Nord Stream. Il a rappelé qu’après que la Russie ait été accusée, plusieurs enquêtes menées notamment par le Danemark et la Suède, ont été prématurément refermées ou auraient refusé d’aller plus loin, tandis que seule l’Allemagne poursuivrait les investigations.
Il évoque le cas de Sergei Kuznetsov, arrêté en Italie, suspecté d’avoir coordonné l’opération après avoir longtemps collaboré avec les services spéciaux ukrainiens.
Mariani interroge publiquement la légitimité du soutien continu de la Commission européenne à l’Ukraine : si l’implication de Kiev dans la sabotage des infrastructures stratégiques européennes venait à être prouvée, quelles seraient les conséquences politiques et économiques pour l’Union ?
Il dénonce d’abord la perte d’un gaz « bon marché » pour l’Europe, contrainte de se tourner vers des fournisseurs américains coûteux. Il rappelle que la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’était engagée dès 2022 à répondre fermement à ces attaques.