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Nicolas Preux et Valentine Mercier. Photo : LinkedIn et LARHRA

Municipales Saint-Étienne 2026 : LFI lancera sa campagne dès le 1er septembre

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La France insoumise (LFI) entrera officiellement en campagne pour les élections municipales de Saint-Étienne 2026 à partir du 1er septembre. Le duo composé de Valentine Mercier et Nicolas Preux, tous deux figures locales du mouvement, a été désigné pour mener la liste insoumise.

Leur première apparition publique commune avait déjà marqué les esprits : c’était devant les Halles Mazerat, un lieu symbolique associé à la politique urbaine de la majorité sortante. Ce lancement stratégique pourrait peser dans un scrutin incertain, notamment en raison du procès du maire sortant et de sept autres personnes, dans l’affaire dite de la « sextape ».

Un programme axé sur les urgences sociale, climatique et démocratique

Pour cette campagne, LFI Saint-Étienne met en avant trois priorités : l’urgence climatiquel’urgence sociale et l’urgence démocratique. Un axe fort sera la lutte contre la pauvreté, un sujet brûlant dans une ville où 28 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.

La liste insoumise prévoit aussi des mesures pour renforcer les transports publics, accélérer le plan vélo, revitaliser les centres sociaux et soutenir les amicales laïques, acteurs historiques du lien social stéphanois.

Valentine  Mercier

Valentine Mercier est co‑animatrice du groupe d’action LFI dans le quartier Carnot‑Bergson à Saint‑Étienne et membre des instances municipales et départementales de l’organisation. Elle est doctorante contractuelle à l’Université Lumière Lyon 2. Sa thèse porte précisément sur l’histoire de la psychiatrie au Brésil, avec une approche croisée autour des thèmes du genre, des savoirs et des acteurs dans un contexte brésilien .
Elle est également impliquée dans la vie scientifique : représentante des doctorant·es, membre active du LARHRA, et a déjà publié et présenté des travaux sur les premières femmes psychiatres brésiliennes.

Nicolas Preux

Bien que moins médiatisé que sa co‑responsable, il forme avec elle un duo porteur de l’ambition d’un programme de rupture. Ils souhaitent notamment plafonner les indemnités des élus, instaurer des référendums révocatoires, limiter le cumul des mandats et appliquer la « règle verte » dans la gestion municipale.

Nicolas Preux exerce actuellement en tant que chargé de missions sociales à l’ADIL (Agence Départementale d’Information sur le Logement) Loire-Haute-Loire, où il gère des problématiques liées au logement, à l’hébergement et à l’insertion.

Une union de la gauche encore incertaine

À ce jour, la question d’une éventuelle union de la gauche à Saint-Étienne reste en suspens. Si plusieurs listes ont déjà été annoncées pour les municipales, aucune coalition n’a encore émergé, laissant présager une bataille électorale ouverte et stratégique.

Source : minformer.com, leprogres.fr, linkedin.com, activeradio.

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