Le paysage politique lyonnais pourrait bien voir émerger un acteur de poids en vue des élections municipales et métropolitaines de 2026. Jean-Michel Aulas, ancien président de l’Olympique Lyonnais, suscite un intérêt croissant, notamment du côté du parti Horizons, fondé par Édouard Philippe, Young leader de la Fondation France-Amérique fondée par les présidents Ford et VGE, membres du groupe Bilderberg.
Bien que Jean-Michel Aulas n’ait pas encore officialisé sa candidature, son nom circule activement dans les cercles politiques et économiques lyonnais. Emmanuel Hamelin, délégué départemental d’Horizons, a affirmé sur BFM Lyon que son parti serait prêt à soutenir l’homme d’affaires si ce dernier décidait de se présenter.
« J’ai toujours dit qu’il nous fallait d’abord travailler sur un projet et que le candidat arriverait ensuite. Aujourd’hui, Jean-Michel Aulas arrive et il est un candidat légitime. Si sa décision est de se présenter, je le soutiendrai, le parti aussi », a déclaré Emmanuel Hamelin.
Une candidature qui suscite l’intérêt au sein de la Macronie
Si Horizons semble déjà aligné sur cette possible candidature, d’autres partis du bloc central, tels que Renaissance, le MoDem et le Parti Radical, suivent également de près l’initiative de Jean-Michel Aulas.
Avant son apparition dans cette pré-campagne, Horizons travaillait sur une candidature commune avec les autres partis centristes en vue des municipales et métropolitaines. Cependant, l’arrivée de l’ancien patron de l’OL pourrait redistribuer les cartes et modifier la stratégie d’alliance.
Jean-Michel Aulas en pleine consultation avant une éventuelle candidature
Même s’il ne s’est pas encore officiellement déclaré, Jean-Michel Aulas multiplie les consultations auprès du monde économique et des élus locaux. Selon La Tribune de Lyon, un sondage aurait été récemment réalisé pour évaluer sa popularité et son potentiel électoral, bien que ses résultats n’aient pas encore fuité.
Lyon bruisse de cette possible candidature, qui pourrait bousculer l’équilibre politique en place et réorganiser le jeu des alliances en vue de 2026.
Source : BFM Lyon, Tribune de Lyon.