À un an des élections municipales de 2026, un nouveau sondage Ifop-Fiducial pour Lyon Capitale publié hier, révèle une tendance inquiétante pour le maire écologiste Grégory Doucet à un an des prochaines élections municipales. Avec 58% des Lyonnais mécontents de son action, soit une hausse de huit points par rapport à 2023, l’édile peine à convaincre ses administrés.
Parmi les principaux griefs des Lyonnais, la circulation automobile reste un sujet de tension majeur : 74% des sondés expriment une opinion négative sur la gestion du trafic en ville. En parallèle, le stationnement est également un point noir, avec 69% des Lyonnais insatisfaits. Ces chiffres témoignent des difficultés engendrées par les politiques de mobilité mises en place par l’équipe municipale.
Un manque d’écoute et des doutes sur son honnêteté
Au-delà des problématiques liées à la circulation, une part importante des sondés déplore le manque d’écoute du maire. En effet, 64% des Lyonnais estiment que Grégory Doucet ne prend pas suffisamment en compte leurs préoccupations. Par ailleurs, 52% des interrogés questionnent son honnêteté, un indicateur préoccupant pour l’élu à l’approche du scrutin.
Un soutien qui s’effrite, mais une base électorale encore solide
Malgré ces chiffres en berne, Grégory Doucet conserve le soutien de 76% de ses électeurs du premier tour de 2020. Cette fidélité de sa base électorale pourrait lui permettre de rebondir à l’approche des municipales. Conscient de la nécessité de reconquérir l’opinion publique, le maire prévoit de parcourir les arrondissements de la ville en 2025pour défendre son bilan et convaincre les Lyonnais du bien-fondé de ses actions.
Des rivaux encore méconnus du grand public
Si la popularité du maire écologiste est en baisse, ses adversaires ne semblent pas encore tirer pleinement profit de la situation. En effet, 60% des Lyonnais disent ne pas connaître Pierre Oliver, leader de la droite lyonnaise et meilleur ennemi des écologistes. Ce déficit de notoriété pourrait jouer en faveur de Grégory Doucet, à condition qu’il parvienne à redresser la perception de son mandat d’ici 2026.
Un défi de taille pour l’année à venir
Avec un mécontentement croissant et des sujets sensibles comme la mobilité et l’écoute des citoyens en première ligne, Grégory Doucet devra redoubler d’efforts pour inverser la tendance. La campagne municipale s’annonce donc décisive pour le maire en place, qui devra défendre son bilan face à des critiques de plus en plus marquées.