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Liban : Macron condamne les tirs israéliens sur les casques bleus et appelle à un cessez-le-feu

Le président français Emmanuel Macron a vivement réagi aux récents tirs de l’armée israélienne visant des Casques bleus de la FINUL (Force intérimaire des Nations Unies au Liban), une situation qu’il a qualifiée d‘« inacceptable ». Ces événements, survenus les 11 et 12 octobre, ont suscité une large condamnation de la communauté internationale, et Emmanuel Macron a réitéré son soutien à la mission de maintien de la paix de l’ONU au Liban.

Lors du sommet Med9, réunissant plusieurs pays méditerranéens de l’Union européenne à Chypre, Emmanuel Macron a fermement condamné les attaques israéliennes contre la FINUL. Il a déclaré : « Nous ne tolérerons pas que cela se reproduise », soulignant l’importance des 750 soldats français engagés dans la mission pour la sécurité régionale, tant au Liban qu’en Israël.

Aux côtés de ses homologues italiens et espagnols, Macron a rappelé que ces attaques « constituent une violation grave des obligations d’Israël en vertu de la Résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies et du droit international humanitaire ». Les dirigeants des trois pays ont appelé à un cessez-le-feu immédiat, tout en exprimant leur indignation face à ces attaques.

Le Rôle de la France et de la FINUL

La FINUL, force de maintien de la paix présente au Liban depuis 1978, a pour mission de surveiller la cessation des hostilités entre Israël et le Liban, dans le cadre des accords de la Résolution 1701. Les récents tirs israéliens, jugés « délibérés » par le président Macron, mettent en péril cette mission essentielle et exacerbent les tensions dans une région déjà instable.

Emmanuel Macron a également réitéré son appel à cesser les exportations d’armes « utilisées dans ces théâtres de guerre », citant aussi bien la situation au Liban qu’à Gaza. Toutefois, il a précisé que cette mesure ne visait pas à désarmer Israël face aux menaces qu’il doit affronter.

Réactions et Enquêtes en Cours

Le ministère français des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur israélien pour obtenir des explications sur ces attaques. Israël, de son côté, a nié toute intention de viser délibérément les Casques bleus et a affirmé qu’une enquête était en cours.

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