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Image : Dall E X X-Pression Média

Législatives 2024 : #onveutvoirlecomptage, un hashtag qui stipulerait une fraude électorale ?

Sur X, un curieux hashtag a fait son apparition suite aux résultats surprenants du second tour des élections législatives. Certains utilisateurs de ce réseau social dénoncent une fraude potentielle et présument des élections truquées. 

Le Nouveau Front Populaire remporte ces élections législatives avec 182 sièges validés dans la prochaine assemblée. Ensemble, le parti de la majorité présidentielle, compte désormais 163 députés, tandis que le Rassemblement National en affiche 20 de moins. Des résultats qui diffèrent massivement du premier tout après lequel le RN figurait comme grand favori et devait remporter ces élections malgré la levée d’un barrage républicain.

Une mise en contexte importante, qui nous permet à présent d’observer un hashtag qui a émergé ce dimanche 7 juillet en fin de soirée : #onveutvoirlecomptage. 

Des doutes en la démocratie

Coluche disait que “si voter changeait quelque chose, il y aurait longtemps que ça serait interdit”. Des songes qu’on peut lire à nouveau à travers le hashtag #onveutvoirlecomptage, ainsi que par la mouvance anti-républicaine.

Avec 3,2 millions de procurations, près de 10 millions de Français ayant voté pour le RN qui termine 3ème de ces élections, il n’est pas étonnant d’observer des utilisateurs sur X crier au scandale démocratique et au trucage. Aucune preuve se subsiste en revanche, bien que la défiance envers le système ne persiste.

Klaus Schwab, fondateur du Forum Économique Mondial, expliquait il y a plusieurs d’années de cela que les élections seraient obsolètes dans les années à venir, en raison des nouvelles capacités et technologies qui peuvent analyser l’opinion publique. Emmanuel Macron en est un proche, puisqu’il est contributeur de l’Agenda 2030, en plus d’avoir été Young Global Leader du FEM.

Un écho aux élections américaines ?

En Amérique, que ce soit aux États-Unis ou encore au Brésil, il est courant pour le peuple, ou du moins une minorité de celui-ci, de remettre en question la vérité quant aux résultats du scrutin. En 2020 en Arizona, des problèmes avaient été signalés sur des dizaines de machines électroniques le jour des élections. Dans le comté de Maricopa, environ 20% des machines ont subi des pannes techniques, empêchant le scanner de lire les bulletins de vote. Les électeurs ont donc été invités à insérer leur bulletin dans une fente latérale de la machine ou à se rendre dans un autre bureau de vote. Ces défaillances techniques ont eu lieu dans un État particulièrement sensible, où la candidate républicaine Kari Lake avait dénoncé des failles liées à ces tabulateurs, bien que ces derniers soient placés sous vidéosurveillance et équipés de codes-barres. La candidate a porté l’affaire devant la justice, sans succès.

Au Brésil, en 2023, les machines de votes ont également été la source de théories de fraude électorale, sans pour autant que le scandale ne soit allé aussi loin. Deux élections qui ont permis aux contributeurs du FEM Joe Biden et Lula da Silva d’accéder au pouvoir.

Des politiciens eux-mêmes défiants ?

Meyer Habib, député apparenté Les Républicains (LR) de la 8ème circonscription des Français de l’étranger depuis 2013, a perdu son siège au second tour des élections législatives face à Caroline Yadan, candidate macroniste. Meyer Habib dénonce, suite à ce scrutin, des irrégularités dont il aurait été victime.

Des députés avaient déjà pu remettre en question le système de vote en place, en critiquant la difficulté de recompter les votes et le décret du 11 mars 2021 qui modifie les dispositions du Code électoral relatives au vote par procuration et ont institué une téléprocédure.

François Asselineau, président de l’UPR, dénonçait aussi le comptage qui lui aurait fait défaut selon ses dires.

Malgré l’esprit critique qui nous anime, et le droit de penser, qui peut nous amener à se poser certaines questions, à s’interroger sur le bon fonctionnement de la démocratie à laquelle, on participe, aucune réelle preuve de fraude électorale n’a fait surface. Il est toutefois possible d’assister ou de réaliser le dépouillement dans les bureaux de votes, et ainsi de s’assurer du bon déroulé de la comptabilisation des voix.

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