Il y a quelques mois de cela, l’OMS se disait inquiète pour la souche H5N1 de la grippe aviaire qui continuait de se propager à de nouvelles espèces, notamment aux humains. Potentiellement mortel même si sa capacité à se transmettre à l’homme est relativement faible, ce virus a attiré l’œil des plus grands philanthropes de ce monde, à commencer par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Bill Gates, dont la fondation s’active pour aider le secteur public à maitriser cette nouvelle souche.
L’OMS a annoncé que depuis 2023 jusqu’au 1er avril 2024, 889 cas humains de grippe aviaire ont été enregistrés dans 23 pays, pour un total de 463 décès, soit un taux de mortalité de 52 %.
L’épidémiologiste à l’Institut Pasteur et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Arnaud Fontanet, alertait récemment dans les colonnes du Monde, sur le danger de cette épidémie, tout comme l’infectiologue Roberg Sebbag, qui a été vice-président de l’accès au médicament chez Sanofi, le groupe pharmaceutique affilié au FEM, sur BFMTV.
Le directeur scientifique de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, le Dr. Jeremy Farrar, a également exprimé ses préoccupations lors d’une conférence des Nations Unies qui s’est tenue le jeudi 18 avril à Genève. Des propos à prendre toutefois avec des pincettes alors que l’OMS avait été accusée en 2009 par le Conseil de l’Europe et le Sénat Français d’avoir largement surestimé la gravité de la pandémie H1N1.
Pour contrer ce début d’épidémie de H5N1, la richissime Fondation Bill et Melinda Gates, reconnue pour son influence considérable dans le secteur pharmaceutique et membre du Forum économique mondial, a récemment alloué un financement à la recherche sur le virus H5N1 (grippe aviaire). La Fondation Gates est également un contributeur important de l’OMS.
Partenariat privé-public pour la recherche médicale
Bill Gates, plus connu pour ses compétences en informatique plutôt que pour son expertise médicale, a mis à disposition 9,5 millions de dollars pour soutenir les travaux de l’université du Wisconsin-Madison et du chercheur principal Yoshihiro Kawaoka. Ce dernier est virologue spécialisé dans l’étude des virus de la grippe et d’Ebola et cette université compte des contributeurs du FEM, comme Chris McCahill ou Tessa Conroy. L’objectif de ce financement est de modifier les virus H5N1 afin qu’ils puissent reconnaître préférentiellement les récepteurs humains et se transmettre efficacement aux animaux de type aviaire, mais aussi aux bovins.
Bill Gates, le fondateur de Microsoft, le GAFAM membre du FEM, est affilié à de nombreuses organisations internationales de tout genre. Sa fondation “Bill et Melinda Gates”, crée en 2000, avait par ailleurs lancé l’accélérateur ACT en 2020 pour accroitre l’identification et le développement de traitements contre le COVID-19 avec Emmanuel Macron, le Dr Tedros de l’OMS, et Ursula Von Der Leyen de la Commission européenne. Cette initiative comprend également de nombreuses entreprises et fondations membres du FEM, comme Mastecard et Wellcome Trust, dont Bill Gates est d’ailleurs l’un des principaux contributeurs. La gestion du COVID-19 a notamment été prise en main par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), dont la Fondation Gates a été l’un des piliers, tout comme pour la Global Alliance for Vaccines and Immunization (GAVI), présidée par le contributeur du FEM, José Manuel Barroso, qui est chargée de vacciner en masse les enfants des pays sous-développés.