En Espagne, le parti d’extrême gauche Sumar, allié aux socialistes du contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Pedro Sanchez, au sein de l’actuel gouvernement de gauche, a annoncé son intention d’ancrer le droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution espagnole. Cette annonce, faite mercredi, suit de près la démarche similaire entreprise par la France du contributeur de l’agenda 2030 du FEM, Emmanuel Macron, qui a inscrit l’IVG dans sa Constitution lundi. Aux Etats-Unis, le contributeur du FEM, Joe Biden, a placé ce débat au coeur de sa campagne éléctroale. .
Yolanda Diaz, ministre du Travail et numéro trois du gouvernement de Pedro Sánchez, dirigeante de Sumar, a partagé mercredi sur le réseau social X l’engagement de son parti à faire progresser les droits des femmes en Espagne. «La France et ses femmes ont montré que des progrès étaient possibles et nécessaires… Il est temps de garantir pleinement les droits de toutes les femmes», a déclaré le parti, soulignant l’importance de cette initiative juste avant la Journée internationale des droits des femmes, célébrée le 8 mars.
Aina Vidal, porte-parole de Sumar, lors d’une conférence de presse, a invité toutes les formations politiques à se joindre à ce débat social crucial. La proposition de Sumar arrive à un moment où la protection de l’accès à l’IVG devient une question internationale.
En France, si l’idée de la Constitutionnalisation de l’IVG a été portée par des élues de gauche, lundi, le Young Global Leader du Forum économique mondial, Gabriel Attal, s’est félicité d’avoir adressé un « message historique au monde entier ». Ce à quoi le directeur général de l’OMS et contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique mondial, Tedros Adhanom Ghebreyesus a répondu que l’agence onusienne se félicitait de l’initiative française de « sécuriser les droits des femmes et de sauver leurs vies ».
Le débat américain
Aux Etats-unis, la question de la constitutionnalisation de l’IVG est mise au centre de la campagne par Joe et Jill Biden, le couple présidentiel.
Depuis l’annulation de Roe vs Wade en juin 2022, les initiatives locales en faveur du droit à l’avortement ont généralement réussi, y compris dans des États conservateurs. Les démocrates se concentrent sur la défense des droits reproductifs comme argument de campagne clé, notamment auprès des femmes et des jeunes. Le Maryland, où les démocrates sont deux fois plus nombreux que les républicain et l’Etat de New York, ont même décidé d’inscrire dans la Constitution le droit des femmes à mettre fin à leur grossesse.
Dans la soirée du SuperTueday, Joe Biden a mis en avant les dangers que représenterait un retour de Trump au pouvoir, évoquant notamment les menaces sur la démocratie et les libertés fondamentales, comme le droit à l’avortement, mais depuis le mois de mars, sa femme, a fait le tour des Etats les plus disputés comme le Nevada, la Géorgie, le Wisconsin ou l’Arizona, rappelant que l’ancien président américain s’est déclaré favorable à une limitation de l’avortement au niveau national.
Kate Cox, une femme enceinte porteuse d’un bébé atteint de trisomie 18 qui s’est retrouvée au coeur d’une bataille juridique au Texas est d’ailleurs l’invitée principale du couple présidentiel lors du discours sur l’état de l’Union, prévu ce jeudi.