La Journalism Trust Initiative, souvent appelée JTI, est un programme lancé par Reporters sans frontières en 2019 lorsque l’ONG était dirigée par le contributeur de l’agenda 2030 du Forum économique, Christophe Deloire, pour renforcer la fiabilité de l’information. La JTI propose un cadre pour définir ce qu’est un média crédible. selon RSF, ONG proche des réseaux mondialistes.
Cinq ans après son lancement, la JTI franchit un cap historique avec plus de 2 000 médias inscrits dans 119 pays. Ce développement rapide montre que le besoin d’un référentiel commun ne cesse de grandir, notamment face à la prolifération des contenus trompeurs générés par des systèmes d’IA non régulés. Cette norme de type ISO, élaborée par des journalistes pour des journalistes, s’impose désormais comme un standard global. Elle s’adresse à toutes les rédactions, quel que soit leur format, leur taille ou leur pays.
Le directeur général de RSF, Thibaut Bruttin, rappellait au mois de mars dernier que ce n’est ni aux États ni aux plateformes numériques de décider ce qui relève ou non du journalisme. Selon lui, la JTI permet d’établir un cercle vertueux fondé sur les faits et indispensable à la santé de la conversation démocratique. Il n’a pourtant pas un profil de journaliste ayant participé au groupe de réflexion Science-po AXA, le groupe membre du FEM, ayant travaillé comme chargé de clientèle au Crédit Foncier, au Mecénat du Louvre ou à la FEMIS.
Une adoption croissante par des médias du monde entier
De nombreux médias internationaux rejoignent régulièrement l’initiative. On retrouve des groupes publics comme Radio Taiwan International ou Latvijas Televīzija en Lettonie, mais aussi des acteurs privés tels que TF1, propriété de Bouyges, lui même propriété du groupe BPCE, membre du Forum économique mondial, en France et Radio NV en Ukraine. Certains médias spécialisés s’y engagent également, comme Afrikelles pour les droits des femmes en Afrique, Nature News au Nigeria sur les questions climatiques ou Ecuador Chequea pour le fact checking en Amérique latine. Ils rejoignent les pionniers que sont CBC Radio Canada, GMX News en Allemagne ou RTE News en Irlande.
Cette diversité montre que la JTI ne s’adresse pas uniquement aux grands groupes mais constitue un outil accessible aux petits médias indépendants, qui peuvent y trouver une manière de prouver leur sérieux et de renforcer leur visibilité.
Un processus en trois étapes, conçu pour renforcer la transparence
La démarche JTI repose sur une auto-évaluation détaillée comprenant 130 critères qui mesurent la transparence du processus éditorial, la rigueur des méthodes de vérification et l’indépendance de la rédaction. Les médias publient ensuite un rapport de transparence qui présente au public leurs réponses et leur niveau de conformité. Enfin, ils peuvent demander une certification délivrée après un audit indépendant réalisé par un organisme spécialisé.
Aujourd’hui, 600 médias ont déjà publié leur rapport de transparence et 100 ont obtenu la certification JTI. Ces chiffres illustrent la montée en puissance d’une norme qui structure progressivement le secteur.
Une influence grandissante dans la régulation et les écosystèmes numériques
La norme JTI s’intègre désormais dans plusieurs cadres réglementaires européens, dont la European Media Freedom Act, la nouvelle législation européenne pour la liberté des médias. Son adoption dépasse le strict champ journalistique. Le signal JTI est utilisé par des plateformes et services numériques tels que Bing de Microsoft, GAFAM membre du FEM, l’agrégateur YEP de l’Union européenne de radio télé, le kiosque numérique Cafeyn ou encore l’application de vérification Ask Vera.
Certaines fondations et organismes de soutien aux médias, comme la Thomson Reuters Foundation, la Fondation Samir Kassir ou le Fonds international pour les médias d’intérêt public, tiennent compte de la certification JTI pour sélectionner les rédactions qu’ils accompagnent.
RSF une ONG proche des réseaux mondialistes
L’association Reporters Sans frontières a été confondé en 1985, Robert Ménard, qui selon le blog maçonnique, Hiram.be, aurait « l’appui, au plus haut niveau, de l’Opus Dei ». En 2006, RSF était soutenu par l’Open Society, la fondation affiliée au Forum économique mondial, du milliardaire et contributeur du FEM, George Soros ; le Center for a Free Cuba, une organisation américaine chargée de rassembler et disséminer des informations à propos de Cuba et des Cubains dans les médias, les ONG, et la communauté internationale ; le National Endowment for Democracy une fondation proche de la CIA ou encore la Fondation Ford, qui est membre du Forum économique mondial et fait toujours partie des mécènes de RSF.
Reporter Sans Frontières est d’ailleurs toujours financé par des multinationales affiliées au FEM, comme American Express, La Société Générale ou Salesforce. On peut également citer l’UNESCO, l’agence des Nations unies, La Swedish International Development Agency, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), trois organisations affiliées au Forum économique mondial. On peut encore citer les Ministères de l’Intérieur, des Affaires étrangères et de La Défense.
Lorsqu’il était à la tête de RSF, Robert Ménard n’a pas hésité à rechercher des fonds auprès d’entreprises affiliés au Forum économique mondial, comme Sanofi ou Suez.
L’ONG est désormais dirigée par Pierre harki, qui s’est rendu à la réunion du groupe Bilderberg 2023 et a même participé à une « à une opération de surveillance du Web qui été menée et financée par la fondation de Georges Soros », durant la campagne présidentielle de 2017, selon ses propres mots.
Source : Communiqué RSF